Technicien aéronautique, un métier où le droit à l’erreur n’existe pas


par Camille Bazin
lundi 5 février 2024 à 10:33

Technicien aéronautique, un métier où le droit à l’erreur n’existe pas

À l’aéroport de Sarrebruck, près des pistes de décollage, trois grands hangars abritent l’entreprise Contact Air Technik. C’est un peu le contrôle technique de l’avion. Ici, les appareils sont révisés et réparés. Nous avons eu le droit à une visite guidée.

Son N°1 - Technicien aéronautique, un métier où le droit à l’erreur n’existe pas

Chaque tâche est contrôlée deux à trois fois

Dans le premier hangar, un avion est en train d’être démembré. L’intérieur n’est plus qu’un long tunnel vide.

Cet avion a été stocké ici depuis 2020, suite au Covid et donc là, on le remet en état pour le mettre de nouveau en circulation.

Etienne Zimmer travaille au service qualité. Il nous fait la visite guidée.

Il y a des niveaux de contrôle. Ces checks dépendent de l’âge de l’avion, du nombre d’heures de vol de l’avion, des fréquences de décollage-atterrissage et en fonction de ça, il y a des contrôles plus ou moins poussés qui sont à réaliser.

Chaque tâche réalisée sur l’avion suit un process bien particulier.

C’est réalisé par un opérateur qualifié et ce travail est contrôlé par un contrôleur qui vérifie que toutes les exigences ont été respectées. Il y a certaines tâches qui sont critiques et ces tâches-là sont contrôlées une seconde fois par un autre contrôleur.

Pour s’assurer d’avoir des techniciens qualifiés, la formation commence dès l’école. Fabio est en apprentissage. Trois semaines par mois, il se forme ici à son futur métier de technicien électronicien aéronautique.

Dans le futur, je m’occuperai de tous les systèmes électriques de l’avion. Faire les checks de l’ordinateur, de la navigation. Aujourd’hui, sur cet avion, on a remplacé un câble pour les batteries qui était usé.

Pour connaître les avions sur le bout des doigts, chaque entreprise de maintenance s’occupe d’un type d’avion. À Sarrebruck, des avions de tailles moyennes qui peuvent transporter une centaine de passagers arrivent du monde entier.

D’Afrique, d’Asie, d’Amérique.

Un besoin en main d'oeuvre

Si l’activité est là, l’entreprise fait face à une pénurie de main d’œuvre. Karina Karnmann est responsable du recrutement.

On cherche 4 apprentis mécaniciens et 1 apprenti électronicien. Pour les techniciens déjà expérimentés, ou même des mécaniciens voiture ou autres. Des électroniciens également dans d’autres domaines on pourrait aussi les former pour devenir mécanicien ou électronicien aéronautique. On cherche vraiment beaucoup de monde en ce moment.

Les candidats peuvent postuler par mail à l’adresse recrutement@atsaar.de


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