Retour sur la visite d'Emmanuel Macron à Morhange


par Cédric Kempf
lundi 5 novembre 2018 à 15:05

Retour sur la visite d'Emmanuel Macron à Morhange
Photo : Cédric Kempf - Radio Mélodie

Depuis 1914 aucune autorité nationale n’est jamais venue à Morhange, témoignage des hécatombes de la guerre de mouvement durant le premier été de la Grande Guerre.

Ce lundi matin, au monument du souvenir de Morhange, le Président de la République a rendu hommage, en présence de plusieurs unités militaires, aux soldats français tués dans les sanglants combats du mois d’août 1914.

Son N°1 - Retour sur la visite d'Emmanuel Macron à Morhange

LA BATAILLE DE MORHANGE

La bataille de Morhange (19-20 août 1914) témoigne des hécatombes des premiers engagements de l’été 1914.

Beaucoup moins prégnants que la mémoire de Verdun, les combats de Morhange n’ont jamais fait l’objet de commémorations spécifiques par les plus hautes autorités de l’État.

Du 20 au 23 août, en quatre jours, 40 000 soldats français sont tués, dont 27 000 pour le seul samedi 22 août. Ces journées inaugurent la mort de masse de la Grande Guerre, l’armée française comptant fin décembre 1914 plus de 300 000 morts.

LA MOSELLE DANS LA GRANDE GUERRE

En 1914, le département est annexé au Reich allemand depuis le 18 mai 1871, à la suite du traité de Francfort, sous le nom de Lothringen (Lorraine), à l’exception de l’arrondissement de Briey (Meurthe).

Les hommes en âge de combattre sont incorporés dans l’armée allemande, sauf ceux qui habitaient en France ou étaient en France à la déclaration de guerre. La Moselle restera allemande pendant toute la guerre. Les troupes françaises entrées dans le département sont bousculées lors de la bataille de Morhange (18-20 août 1914) et celle de Sarrebourg.

Elles doivent se replier sur la Meurthe. À partir de septembre 1918, les armées américaines progressent vers Metz. La ville connaît un épisode révolutionnaire le 9 novembre; les troupes allemandes quittent le territoire dès le 11 novembre, alors qu’un Conseil national se met en place. L’armée française fait son entrée dans la ville le 19 novembre.

 


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