Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité


par Margot Benabbas
mercredi 11 septembre 2019 à 15:37

Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

Ouvrir un bar : c’est le rêve de nombreuses personnes. On a tous déjà eu cette discussion avec des amis autour d’un verre, avec cette question « Et si on ouvrait un bar ? ». Dans le secteur de Sarreguemines, certains l’ont fait ! Ils nous racontent pourquoi.

Se lancer 

Lionel, gérant du Cohi’Bar depuis un peu plus d’un an, en rêvait depuis de nombreuses années avec son ami Steve.

Son N°1 - Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

Pour Lionel Kessler, c’était tout réfléchi. Mais pour Gabriel Weisskopp, gérant du Mac Laren’s qui a ouvert en mars à Sarreguemines, ce n’était pas du tout prévu.

Son N°3 - Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

Gabriel s’est lancé seul, sans associé. A Grosbliederstroff, ce sont 4 amis qui ont ouvert Côté Canal en juin 2018. Un projet très long et éprouvant.

Son N°2 - Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

Lionel, Gabriel et Nicolas ont bien fait de se lancer dans l’aventure puisque leurs 3 bars cartonnent depuis leur ouverture et sont largement rentables...

Ouvrir un bar : est-ce rentable ? 

Tout quitter pour ouvrir un bar. On est nombreux à y penser, mais ceux qui le font vraiment sont plus rares. On a forcément peur que notre affaire ne soit pas rentable et que les clients ne soient pas assez nombreux.

Lionel Kessler, s’est lancé l’année dernière et il ne regrette pas. Depuis l'ouverture en juin 2018, où le bar a surfé sur la vague de la coupe du monde, le bar ne désemplit pas. 

Son N°4 - Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

Le bar est donc rentable ce qui permet de rémunérer 8 salariés dont 4 à temps plein. Si ça marche si bien, selon le gérant c'est parce qu'il y avait une vraie demande à Sarreguemines. 

Chez Côté Canal à Grosbliederstroff ça marche également très bien notamment grâce à l'emplacement de l'établissement (en bordure de Sarre, à la frontière directe avec l'Allemagne) et au concept (des produits frais et locaux), mais pas encore assez pour que les 4 associés puissent percevoir un salaire.

Son N°6 - Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

 

Gabriel Weisskopp, qui vient d’ouvrir le Mac Laren’s à Sarreguemines se sort un salaire depuis le premier mois

Son N°5 - Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

Aujourd’hui les 3 établissements cartonnent ! Les gérants estiment qu’il n’y a pas de concurrence entre les bars puisque chacun à un concept différent et attire une autre clientèle.

Des conseils si vous voulez ouvrir un bar 

Depuis juin 2018, les 3 bars ont ouvert dans le secteur de Sarreguemines. Mais ouvrir un bar ce n’est pas toujours une partie de plaisir surtout quand on a des problèmes avec les voisins comme au Cohi’Bar.

Son N°7 - Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

Quand on ouvre un bar il faut donc faire très attention au lieu que l’on choisit. Nicolas Muller, l’un des 4 fondateurs de Côté Canal nous prévient également : ça prend beaucoup de temps.

Son N°8 - Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

Le bon concept, c’est sûrement la clé pour avoir un bar qui attire du monde. Et ça, Gabriel Weisskopp, l’a compris.

Son N°9 - Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

Si vous voulez ouvrir un bar souvenez-vous de ces conseils ! Bien choisir le lieu, se dégager beaucoup de temps et surtout : trouver le bon concept.

Une fois le bar lancé, il faut se renouveler en permanence. Pour ça, les 3 bars ont plein de projets... Chez Côté Canal par exemple on parle de développer le bar à vin ou encore de créer une épicerie. Affaire à suivre. 

Ces bars de villages qui résistent 

Dans le pays de Bitche, un bar fait de la résistance. Il est loin le temps où le pays de Bitche regorgeait de nombreux bars pour sortir le week-end. Aujourd’hui à Goetzenbruck, il n’y a plus que le Shamrock. Rencontre avec la gérante.

Son N°10 - Ouvrir un bar : quand le rêve devient réalité

Ça fait 10 ans que Sonia Feisthauer est à la tête du Shamrock à Goetzenbruck. A l’époque, elle avait repris le bar ouvert par sa fille en 2002. Aujourd’hui Sonia est dans son élément. Mais malheureusement les affaires marchent de moins en moins bien au fil des années.

Le Shamrock résiste malgré la baisse de fréquentation. Sonia peut compter sur ses habitués et sur les soirées concerts qui attirent toujours beaucoup de monde.


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