Le vote définitif sur le projet de loi dite "Sécurisation de l'emploi" a été reporté au 14 mai.
Les sénateurs UMP, UDI, Front de Gauche et Ecologistes dénoncent le "vote bloqué" utilisé par le gouvernement pour accélérer l'examen du texte.
Le projet est toujours contesté par les syndicats.
"Aujourd'hui avec ce texte, il inverse la hiérarchie des droits, pour avoir des accords d'entreprises qui sont inférieurs aux droits du travail, explique Denis Pesce secrétaire général de la CGT en Moselle, On lui reproche d'être un accord qui va plus faciliter les licenciements que garantir la sécurité des parcours professionnels."
"Cet accord prévoit que l'employeur peut modifier les contrats de travail des salariés suite à une situation économique qu'il ne considéra pas bonne, s'alarme le syndicaliste, comme sur les salaires et permet aussi de licencier sans motif."
"Cet accord facilite les licenciements et ne les sécurises." conclut Denis Pesce.
Le gouvernement souhaitait une adoption définitive rapide, avant la manifestation du Front de gauche du 5 mai.
L'accord sur la flexisécurité avait été conclu le 11 janvier entre le patronat et les syndicats CFDT, CFE-CGC et CFTC.
Mais il avait été refusé par FO et la CGT
Source:IDE
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