L'association CLCV tire la sonnette d'alarme.
Selon elle, les distributeurs profitent de la baisse des prix du carburant pour de nouveau augmenter leurs marges.
Elle fait déjà grincer des dents.
Les professionnels réfutent une hausse délibérée.
"On part du prix du carburant à Rotterdam (ndrl Pays Bas), cela comprend le prix du brut avec le coup de raffinage. Et à l'autre bout de la chaine en France, on a le prix moyen, c'est à dire le prix de Rotterdam plus le coût de distribution mais aussi les taxes comme la TICPE (soit 60€ par hectolitre pour le sans plomb (95 et 98) et 42€ par hectolitre pour le gazole) et la TVA", explique Yves Marie Dalibard de l'Union de l'industrie du Pétrole.
"Ce qui se passe, c'est qu'il y a des moments où la variation des cours à Rotterdam se décale par rapport à l'évolution du brut. C'est ce qui explique le passage de la marge de distribution à 15 centimes d'euros en mars. Au mois d'avril, c'est revenu à la situation normale", assure Yves Marie Dalibard.
Ces marges atteignent jusqu'à 15 centimes du litre de carburant.
A noter que les principaux distributeurs sont les enseignes de supermarché.
Elles se partagent 80% du marché français.
Partager cet article :
Attention aux bouchons possibles sur Sarreguemines 