La société donne trois jours pour négocier un plan social à Paris.
Si aucun accord n'est trouvé, 215 emplois pourraient disparaitre à la centrale Emile Huchet et l'arrêt des tranches 4 et 5.
La direction du groupe allemand est bloquée après les décisions de justice des dernières semaines.
Elles donnent raisons aux syndicats.
"C'est un chantage qui est scandaleux!!", s'exclame Jean Pierre Damn de FO."Parce que nous n'avons jamais refusé de discuté et voir à négocier des conditions de départ dès lors que les conditions d'exploitations pour Emile Huchet soient respectées. Pour autant, nous (FO) nous demandons à ce que des jeunes soient embauchés pour continuer à exploiter nos tranches correctement et à moindre coût pour la direction. Nous sommes à discuter mais pas dans les conditions imposées par E.On mais dans l'optique où chacun fait un pas vers l'autre et que nous arrivions à sécuriser l'emploi des jeunes sur la centrale Emile Huchet mais aussi le maintien des activités jusqu'à 2015", conclu le syndicaliste.
Dans le cas de l'échec, Eon serait la première entreprise à mettre en place l'accord dit de "Sécurisation de l'emploi".
La dernière séance de négociation aura lieu demain.
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