Le sanglier a toujours été la bête noire des agriculteurs.
Mais les dégâts qu’ils causent dans les cultures de maïs exaspèrent de plus en plus les professionnels.
Depuis le 15 août, un arrêté préfectoral autorise les battues sur les terres agricoles pour tenter de réduire la présence nuisibles.
Pourtant, la pratique est loin de satisfaire les agriculteurs de Moselle.
Les explications avec Michel Zimmerman, secrétaire général adjoint de la FDSEA de Moselle.
« Les sangliers dans les parcelles agricoles de Moselle causent d’énormes dégâts. Ils viennent manger les graines de maïs qui viennent d’être semées, les sangliers viennent faire de gros trous pour y chercher des vers.
Faut savoir que le sanglier c’est un nuisible. Le chasseur à l’obligation de réguler ou de détruire les nuisibles autant que possible. Mais le problème du sanglier c’est la surpopulation et ce n’est pas lors des battues dans les champs de maïs qu’on arrive à réguler les populations.
Le chasseur gère trop leur lot de chasse, ils évitent de tirer les gros sangliers, ils évitent de tirer des laies donc les reproductrices et c’est là l’origine du problème. Les sangliers continuent de ce reproduire de façon très très rapide. »
Arnaud Steil, directeur de la Fédération des chasseurs de la Moselle, nie pour sa part le problème de sélection des proies.
« Il y a une prise de conscience générale du monde de la chasse qui que aujourd’hui, à part ce que l’on appelle la laie de tête, aucun animal ne doit être épargné.
Mais si vous abattez la laie de tête, vous vous retrouvez avec des marcassins qui sont livré à eux même et qui produisent beaucoup plus de dégâts que quand la laie les accompagne.
Il n’y a aucune interdiction dans le prélèvement ni des sexes ni des poids.
On lutte, nous, au niveau de la Fédération des chasseurs contre ça, si on a vent de ce genre de pratique.
Les battues qui sont faites dans les maïs pendant la période actuelle sont des battues qui permettent de décantonner les animaux dans les parcelles pour limiter les dégâts mais ce n’est pas par le biais de ces battues là que l’on va réguler l’ensemble de la population du département. »
Les battues aux sangliers sur les terres agricoles devraient se poursuivre jusqu’au 14 septembre en Lorraine.
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