160 millions d'euros d'investissement 210 suppressions de postes au deuxième trimestre 2015 pour la plateforme pétrochimique de Carling.
C’est ce qui est ressorti hier après-midi du comité central d’entreprise à Paris.
Ce dernier a également annoncé l’arrêt du vapocraqueur du site.
Des mesures qui inquiètent les syndicats.
Pascal Varoqui, membre du CE chez Total Carling et secrétaire du CHSCT (comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail) de l’entreprise, nous explique les problèmes que pourrait engendrer la fermeture de ce vapocraqueur.
« La grosse inquiétude pour la CGT ce sont les 202 postes qui vont être supprimés, ainsi que les entreprises intervenantes qui travaillent sur le site et qui représentent à peu près en moyenne 570 salariés sur l’année.
Je pense que toutes ces sociétés vont être impactées par la fermeture du vapocraqueur.
Après ça peut engendrer des soucis au niveau de la société INEOS qui se trouve à Sarralbe, ainsi que mettre peut-être en porte à faux l’entreprise ARKEMA, qui est sur le même site que nous. Et nous les fournissons en propylène.
Etant donné que le propylène aujourd’hui on est à 200 milles tonnes par an. Si le vapocraqueur s’arrête, le propylène devra venir par un autre moyen. »
Les syndicats et les salariés devraient réagir à l’annonce du groupe TOTAL. Des manifestations pourraient avoir lieu dans les prochaines semaines.
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