Alsace Bossue : la colère des agriculteurs


par Radio Mélodie
samedi 25 mars 2017 à 19:38

Alsace Bossue : la colère des agriculteurs

Les agriculteurs d’Alsace Bossue ont montré leur colère hier !

Ils étaient des dizaines à s’être réunis à Sarre-Union et à Lorentzen pour défendre leurs intérêts.

Pour comprendre pourquoi, il faut savoir qu’une route va être créée entre Sarre-Union et Diemeringen.

Cette route prendra place sur 35 hectares de terres agricoles.

Jusque-là, les agriculteurs étaient d’accord.

Ils comprennent l’utilité de la route et ont bien voulu sacrifier environ 45 hectares de leurs terres.

Ils ont accepté aussi qu'il y ait un remembrement, que les parcelles soient donc redistribuées.

Le problème c’est que dans cette affaire, les exploitants perdent finalement bien plus d’hectares que prévu.

En fait, les 400 hectares de champs autour de la future route ne peuvent pas vraiment être exploités.

Et ça, c’est incompréhensible pour le maire de Hirschland Guy Dierbach.

Son N°1 - Alsace Bossue : la colère des agriculteurs

Sur ces 400 hectares de terrain, on impose parfois des règles impossibles à suivre selon les agriculteurs.

Jean-Jacques Muller exploite des terrains à Thal-Drulingen.

Lui n’a pas le droit d’enlever les anciennes clôtures présentes sur ses nouvelles terres. Mais pour d’autres, les règles sont encore pires.

Son N°2 - Alsace Bossue : la colère des agriculteurs

Toutes ces règles proviennent d’un arrêté préfectoral de protection du biotope (APPB).

Selon les manifestants, c’est l’association Alsace Nature qui exerce un chantage auprès du département pour que des règles écologiques strictes soient appliquées.

Pour Patrick Dietrich, président de la FDSEA d’Alsace Bossue, c’est faire passer l’écologie avant les agriculteurs.

Son N°3 - Alsace Bossue : la colère des agriculteurs

Le plus gros problème pour les agriculteurs impactés c’est qu’ils n’ont droit à aucune compensation alors que leurs parcelles sont presque inexploitables.

Ils perdent donc beaucoup d’argent dans cette histoire.

Leur objectif aujourd’hui est de changer cet arrêté pour qu’il ne concerne que 45 hectares.  


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