Fin de la commercialisation de l'implant Essure : victoire d'une Mosellane


par Radio Mélodie
mardi 19 septembre 2017 à 12:51

Fin de la commercialisation de l'implant Essure : victoire d'une Mosellane
Capture d'écran essure.com

Le laboratoire allemand Bayer a annoncé officiellement lundi la fin de la commercialisation des implants contraceptifs Essure notamment en Europe. Un implant qui fait l'objet de nombreuses critiques de milliers de femmes dans le monde. De graves effets secondaires seraient apparus comme de grandes fatigues, des hémorragies ou encore des troubles ORL. Le dispositif médical de stérilisation avait déjà été suspendu depuis cet été pour trois mois.

La fin de commercialisation d'Essure réjouit particulièrement Marielle Klein, de Spicheren. C'est elle qui mène le combat en France pour reconnaitre la dangerosité de l'implant contraceptif Essure. Elle est présidente de l'association Resist.

"R.E.S.I.S.T se félicite de cette décision qui permettra enfin de limiter le nombre de nouvelles victimes à l'avenir", explique  Marielle Klein dans un communiqué paru lundi dans la soirée.

Une victoire pour elle et l'association mais pas la fin d'un combat.

Le laboratoire Bayer justifie l'arrêt de la commercialisation pour des raisons commerciales. Marielle Klein et l'association reste "convaincues que d'autres motifs, directement liés à la sécurité du produit, ne sont pas étrangers à cette décision".

Désormais le combat juridique continue. Elle espère que les procédures judiciaires pourront faire la lumière sur "le défaut de sécurité lié à l'utilisation de ces implants". L'association demande la création d'un dispositif centralisé pour permettre une gestion optimale et harmonisé des dossiers des victimes.

A la fin de son communiqué, Marielle Klein a ajouté que "l'association sollicitera rapidement une audiance avec Madame La Ministre de la Santé".

Suite à cette annonce du laboratoire Bayer, nous avons tenté de joindre Marielle Klein dans le but de réaliser une interview. Mais face aux nombres incalculables d'appels de femmes et de médias déjà reçus aujourd'hui, la Présidente n'a toujours pas pu donner suite à notre demande d'interview.

 

 

 


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