La maladie de Lyme semble aujourd’hui se développer de façon exponentielle : le nombre de personnes touchées par cette pathologie explose. Les malades vivent des situations de souffrance qui peuvent se révéler invalidantes et ne sont pas toujours reconnues par la majorité du corps médical. Ces malades se sentent très souvent rejetés par les praticiens et incompris par l’entourage.  (Le  témoignage d’une personne ayant consulté un rhumatologue qui lui a répondu « Désolé, je ne puis rien pour vous »  Les autorités de santé se réfèrent à la Conférence de Consensus du décembre 2006 pour affirmer que les malades sont guéris par un traitement de deux ou trois semaines d’antibiotiques. Mais cela s’avère dans bien des cas, très insuffisant car il y a souvent passage à la chronicité dans le cas de la maladie de Lyme avec notamment  des signes articulaires, neurologiques quelquefois très importantes et invalidantes.

Et les tests sanguins ? On est un peu dans le flou puisque  les tests biologiques proposés en France, ne permettent pas toujours de valider une borréliose de Lyme, ni de l’exclure. C’est bien ce que conclue le rapport du HCSP du 28 mars 2014, mais aussi l’Académie de Médecine (20 septembre 2016) : la presse s’en est fait abondamment le relai. La ministre de la Santé, sous le poids des revendications des associations de malades et l’insistance de certains médecins et professeurs français, notamment le PRS Luc Montagnier, Christian Perronne, Paul Trouillas, a présenté un plan national de lutte contre Lyme le 29 septembre 2016.

En tant que thérapeute mais aussi malade chronique de Lyme, Judith ALBERTAT  (conférence Ardevie du 28 avril), a passé 10 années à chercher à  comprendre ce qu’est cette maladie, comment et pourquoi elle déjoue le système immunitaire et les traitements conventionnels. Cette affection semble se développer de façon opportuniste et apparaît comme  étant le signal d’alarme d’un dramatique délabrement de notre environnement associé à une fragilité désormais galopante de notre  système immunitaire. La maladie de Lyme est aussi associée à des problèmes toxiques graves qui ne sont malheureusement  pas pris en compte au niveau requis et proviennent aussi bien de la pollution environnementale que des pesticides domestiques omniprésents, des métaux toxiques tels que le mercure, le plomb ou l’aluminium, de la malbouffe ainsi que de la pollution électromagnétique. Cette composante toxique a un impact réel notamment  sur le microbiote intestinal et cause de graves problèmes immunitaires. Les malades de Lyme sont donc affectés par une charge toxique globale et une charge infectieuse très élevées, des voies de détoxification déficientes : un intestin à la flore déficiente dans lequel siègent des pathogènes devenus très résistants.

Un espoir de traitement ?

Le traitement de Lyme doit prendre en compte une détoxication et avoir recours autant que possible à des outils naturels et  efficaces. Il faut également passer par une réforme alimentaire visant à rétablir un bon fonctionnement de l’intestin et notamment à réparer l’intégrité de la muqueuse intestinale.

Le livre et la conférence de Judith ALBERTAT cette ancienne pilote de Ligne, Commandant de bord, Instructeur à Air France, mise en Invalidité à cause de la maladie de Lyme, ayant depuis suivi une formation de naturopathe,   se veulent le reflet de ces années d’expériences de personnes qu’elle a suivies. Que son travail profite au plus grand nombre !

Conférence demain soir 20h au  Casino des Faïenceries de Sarreguemines. Billets en vente jusqu’ à  demain midi à l’Office de Tourisme et sur place le soir de la conférence.

Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche, éducatrice de santé, praticien naturopathe,  vous reçoit en cabinet. Consultations sur  Rendez-vous  au 06 36 00 92 81.