Chronique du 15 mars 2018.

La prévention du cancer colorectal

Ce mois de mars est dédié au niveau mondial au cancer colorectal. Quelques pistes de prévention.

De nombreux experts estiment que l’évolution de notre mode de vie  et de notre environnement au cours de ces dernières décennies, participe  à l’augmentation du nombre de personnes touchées par le cancer.

Après 50 ans, il est important de réaliser tous les deux ans, un test nommé Hémocult, consistant à repérer dans les selles la présence de sang pouvant témoigner la présence d’un polype ou d’un cancer du côlon. Si le test s’avérait positif c’est-à-dire qu’une  présence de sang est détectée, une coloscopie de contrôle sera pratiquée par un gastro-entérologue afin d’écarter le doute de la présence d’un polype qui saigne. De même pour les personnes de plus de 45 ans ayant des antécédents familiaux de cancer du côlon, une coloscopie tous les cinq ans est recommandée. Cet examen permet de détecter d’éventuels polypes  qui sont des tumeurs bénignes se formant sur la paroi du côlon. Dans certains cas, ces polypes peuvent se transformer en lésions cancéreuses. Lors d’une coloscopie, le gastroentérologue retire, à l’aide d’une pince, de façon tout à fait indolore le ou les polypes qui seront ensuite analysés en laboratoire.

Mais, il faut être parfaitement conscient que la prévention ne se limite pas aux seuls examens de dépistage, qui certes, ont une importance capitale, puisqu'ils permettent chaque année de sauver des vies, mais pour moi, la véritable prévention en matière de santé passe par une hygiène de vie que chaque individu devrait être en mesure de cultiver au quotidien par un comportement alliant bon sens et logique : hygiène physique et mentale, alimentation adéquate, respect de l'environnement...

Quels sont les moyens de prévention du cancer colorectal ?

La sédentarité et l’insuffisance d’activité physique ainsi qu’une profonde modification de notre alimentation représentent des facteurs de risque sur lesquels chacun d’entre vous peut influencer positivement.

Bouger plus est à la portée de tout le monde, ne serait-ce que par le fait de pratiquer une marche quotidienne de 30 mn à 1h, à votre rythme.

Au niveau alimentaire, la consommation excessive de sucre (sodas, gâteaux, desserts et sucreries, grignotage entre les repas) a augmenté de façon alarmante, de même que la consommation excessive de mauvaises graisses (charcuterie, viandes rouges, graisses hydrogénées (margarine, graisses cachées dans de nombreux produits industriels comme les gâteaux, les viennoiseries, les céréales trop sucrées du petit déjeuner, les biscuits salés apéritifs, les chips, le fast food : hamburgers, pizzas, kébab…, les plats cuisinés tout prêts. Il faudrait réapprendre à cuisiner sainement : plus de légumes, de fruits, de légumineuses riches en fibres, moins de viandes rouges, de fromages. Ne faîtes pas griller trop souvent vos viandes sur le barbecue. Augmenter vos cuissons au cuit vapeur. Limiter votre consommation d’alcool, éviter le tabagisme.

Augmentez votre temps de sommeil, apprenez à déstresser, à relativiser, prenez le temps de prendre des pauses de relaxation ou de méditation.

Le surpoids, et plus particulièrement la graisse abdominale sont  également responsables de cancers notamment du cancer colorectal. Evitez les kilos en trop, mais ne vous mettez pas au régime, cela ne sert à  rien. Par contre, changez vos habitudes alimentaires et apprenez à manger plus sainement. Vous perdrez progressivement vos kilos en trop avec en prime un regain de forme et une amélioration de votre état de santé.

La prévention n’est pas compliquée, il suffit de s’y mettre sérieusement et d’en observer la régularité.

Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche, éducatrice de santé, praticien naturopathe,  vous reçoit en cabinet. Consultations sur  Rendez-vous  au 06 36 00 92 81