Chronique du 26 avril 2018

Bien manger pour garder la forme

Il est très important pour moi, et pour vous aussi je l’imagine, que manger équilibré et sainement doit rester un plaisir. Exit les régimes tristounets et privatifs !

Il est tout à fait possible de faire rimer gastronomie et minceur, gastronomie et santé. Une cuisine qui se veut diététique ne doit à aucun moment être synonyme de tristesse et de frustration et la notion de plaisir doit être au rendez-vous à chaque repas.

Nous connaissons aujourd’hui, l’importance d’une alimentation saine et vivante, mais comment procéder pour se sortir du dédale d’informations parfois contradictoires, quelquefois dictées par l’appartenance de certains nutritionnistes à des multinationales de l’agroalimentaires, ou parfois trop techniques aussi (comptage des calories, pourcentage en protéines, en glucides, en lipides…) Certains courants préconisent des assiettes frugales, pourtant qualifiées de diététiques, qui sont tellement tristes, qu’il est impossible, sous peine de perdre sa joie de vivre, de poursuivre un tel régime ! Il en de même de certaines diètes à visée amincissante ; sous le diktat de la minceur, à l’image des mannequins anorexiques que l’on rencontre sur les podiums ou au fil des pages des magazines féminins ; qui donc peut survivre à une  diète  quotidienne composé d’un œuf dur et quelques feuilles de salades sans assaisonnement, à un yaourt à 0%, une pomme et un verre de poudre protéinée ?

Ces dernières décennies, des scientifiques se sont penchés sur notre assiette et la relation alimentation et santé,  démontrant les incidences de notre mode alimentaire et la survenue de maladies dégénératives, métaboliques, obésité… je parle notamment des Dr. Catherine Kousmine, Jean Seignalet, des Professeurs Joyeux et Belpomme (tous deux cancérologues). Ils sont tous d’accord pour dire que nous ne consommons plus assez de fruits et légumes frais, trop de sucres, de mauvaises graisses, de nourriture industrielle, raffinée, bourrée de pesticides et  d’additifs en tout genre. Pour votre santé, pour leurs qualités gustatives, donnez la préférence aux produits de saison, du terroir, si possibles biologiques.

L’être humain est tributaire des rythmes naturels. Les végétaux sont naturellement adaptés à ces rythmes, si vous voulez vous mettre au diapason, il vous faut manger des plats de saison, c’est-à-dire, vous réchauffer en hiver et vous rafraîchir à la belle saison, notamment avec une profusion de fruits et légumes.

On peut résumer les lois fondamentales d’une alimentation saine avec la règle des trois V

V comme végétal, signifiant que votre assiette doit contenir une belle proportion végétale (la moitié de votre assiette en légumes crus et cuits.)

V comme vivante,  c’est-à-dire des aliments non irradiés, biologiques, de première fraîcheur, crus ou cuits avec des méthodes de cuisson tendant  à préserver la vitalité des aliments. Vapeur douce, étuvage dans des cocottes en inox à  fond épais, à basse température, omnicuiseur….en évitant autant que possible les cuissons au barbecue (on peut néanmoins se faire plaisir de temps en temps), la cocotte-minute montant trop en température, le micro-ondes.

V comme variée, d’une part pour diversifier les éléments nutritifs, d’autre part, pour éviter qu’une monotonie alimentaire ne s’installe. Chaque repas devrait surprendre vos sens et pas seulement vos papilles gustatives. Il faudrait concevoir la cuisine comme une œuvre d’art, avec un brin d’imagination, de créativité. Agrémentez vos salades de quelques fleurs comestibles, jouez avec les couleurs… Votre assiette devrait ressembler à la palette d’un peintre avec des végétaux de toutes les couleurs.

Je vous donnerai, la semaine prochaine, quelques clés en faveur d’une alimentation saine et équilibrée.

Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche, éducatrice de santé, praticien naturopathe, vous propose Consultations  au cabinet sur  Rendez-vous  au 06 36 00 92 81.