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Épisode du mardi 23 avril 2024 à 11:20
Pascal Messier, forain, depuis toujours.
Comment décris-tu le métier de forain ?
C'est une vie à part entière, c'est le plus beau métier du monde.
C'est une histoire de famille ?
Je suis né le 11 mars 1966, dans la caravane à Sélestat, derrière les auto-box de mes parents. Ce sont les grands-parents, qui déjà, avant-guerre, avaient des manèges. J'ai toujours baigné là-dedans. Les manèges de mes grands-parents fonctionnaient sans électricité, avec des chevaux ou à vapeur.
Comment cela se passe pour votre planning ?
En janvier, nous faisons les demandes de place, et les communes nous répondent avec un avis favorable ou non. Je fais partie de la fédération des forains de France, donc je défends un peu le métier. Il y a des communes ou c'est un peu plus compliqué et certaines ça se passe très bien.
Tu as une journée type ?
Il y a toujours de l'entretien à faire, au niveau des voitures, des fils électriques, des ampoules... il faut savoir tout faire.
Combien de temps prend la mise en place ?
Cela dépend de la dénivellation. Disons une journée et demie pour installer, et presque une journée pour vérifier la sécurité. Il y a toujours de nouvelles normes européennes.
Le métier a changé depuis tes débuts ?
Oui, même au niveau de la clientèle.
Comment cela se détermine, quel manège est pris par telle personne ?
La transmission se fait par les parents. Et si une personne part à la retraite, on rachète.
Et pour la période creuse, en hiver ?
En hiver, on fait des marchés de Noël, et on a beaucoup d'entretiens sur les manèges.
La fête foraine est terminée à Sarreguemines, où allez-vous maintenant, et quand pourrons-nous vous revoir dans le secteur ?
À présent, je vais à Verdun. Et en novembre, je serais à Hambach.
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