Le virus Zika

La Mélodie Family

Le virus Zika

Épisode du jeudi 21 juillet 2016 à 08:30

Le virus Zika

 

Le virus Zika préoccupe l’Europe. A l’heure où j’écris ma chronique (début mai),  quelques cas ont été recensés en France et dans six pays européens, l’OMS estime que le nombre d’infections par le virus Zika pourrait augmenter de manière significative dans les mois à venir sous nos latitudes car avec la saison des moustiques dans nos pays, la possibilité d’une transmission locale combinée à de probables transmissions par voie sexuelle pourrait se traduire par une augmentation significative du nombre de personnes infectées par le virus et de complications médicales liées à ce virus, a estimé Marie Paule Kieny assistante du directeur général de l’OMS. Dans la mesure où les températures commencent à s’élever en Europe, deux espèces de moustiques, qui sont connues pour transmettre ce virus, vont commencer à circuler. Le moustique ne connaît pas de frontière.

Malgré de nombreuses recherches, les mécanismes de ce virus sont encore mal connus.

 

Des chercheurs suspectent un insecticide de Monsanto d’être  responsable des cas de microcéphalie associés au virus Zika. D’abord qu’est-ce qu’une microcéphalie ?

La microcéphalie désigne la taille anormalement petite du crâne.

Début février des médecins argentins publiaient un rapport de 6 pages sur le virus Zika dans lequel ils émettaient  l’hypothèse suivante : l’augmentation des cas de microcéphalies observés  chez les nouveaux-nés au Brésil ne seraient pas due au virus mais à l’utilisation d’un insecticide, le pyriproxyphène.

 Qu’est-ce que le pyriproxyphéne ? Il s’agit d’un insecticide fabriqué par Monsanto. Cet insecticide est un inhibiteur de croissance des larves de moustiques, recommandé par l’OMS. Le produit agirait comme une hormone fictive et empêcherait la croissance des moustiques, les empêchant de devenir   adulte de  piquer. Ce produit a été déversé dans des réservoirs d’eau potable de certaines régions brésiliennes pour détruire les larves de moustiques vecteurs principaux de la dengue, du chikungunya, de la fièvre jaune et de Zika. Le Dr Avila, pédiatre spécialisé en néonatalogie,  avance que c’est en buvant cette eau que les mères auraient été contaminées. Il ira jusqu’à dire que cette stratégie est une manipulation commerciale en faveur de l’institut chimique, profondément implantée dans les ministères de la Santé des pays d’Amérique Latine, tout comme à l’OMS et à l’organisation Panaméricaine de la Santé et qu’il ne s’agit pas d’une coïncidence bien que le ministre de la Santé brésilien  mette en cause le virus Zika dans ces dommages.

 

Prévention : la lutte contre les moustiques est l’affaire de tous.

Supprimer les soucoupes sous les pots de fleur, les eaux stagnantes (récolte d’eau de pluie pour arrosage, bassins d’eau…Se protéger des piqures de moustiques (voir la chronique de la semaine dernière)

Symptômes : Dans la majorité des cas, la maladie provoque peu de symptômes, voire l’absence de symptômes. L’évolution est le plus souvent favorable avec une guérison spontanée au bout de 2 à 7 jours. Lorsque les symptômes apparaissent, ils sont le plus souvent de type grippal (fièvre, courbatures, maux de tête) avec des éruptions cutanées, une conjonctivite, une douleur derrière les yeux, un œdème des mains et des pieds. Quelques cas de symptômes neurologiques ont été rapportés.

Il n’y a à l’heure actuelle pas d’anti viral spécifique ni de vaccin actifs sur le virus Zica.

Il est recommandé aux femmes enceintes d’envisager le report de leur projet de voyage dans les zones infestées.

 

 

Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche, éducatrice de santé, praticien naturopathe,  vous reçoit en cabinet. Consultations sur  Rendez-vous  au 03 87 97 95 48

 

 


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