Journée européenne  de la dépression.

La Mélodie Family

Journée européenne de la dépression.

Épisode du jeudi 20 octobre 2016 à 10:02

Chronique du 20 octobre

Journée européenne  de la dépression.

 

Aujourd’hui, 20 octobre est consacrée journée européenne de la dépression. Véritable fléau des temps modernes, la dépression est une maladie qui touche plus de 3 millions de personnes en France.

D’après le Pr. Michel LEJOYEUX, professeur de psychiatrie à l’Université Paul Diderot à Paris, chef  de service hospitalier, auteur de travaux  de recherches internationaux sur les comportements et de livres  à succès sur l’optimisme et la santé mentale, nous connaissons tous des coups de blues ou de déprime. Ce n’est pas pour autant que nous sommes malades ! Malheureusement nous avons tendance à vouloir médicaliser le moindre coup de blues alors que  face à ces accès de mélancolie, notre corps et notre esprit ont le génie et les ressources pour lutter.

La France détient tristement le record du monde de prescription de psychotropes, qui devraient n’être réservés qu’aux cas lourds. Chez nos voisins allemands, les médecins prescrivent plutôt une plante : le millepertuis alors qu’en France c’est le prozac, molécule chimique non dénuée d’effets secondaires qui prédomine.

Connaître de temps en temps des accès de tristesse est inhérent à une vie d’être humain avec  ses complications et désagréments inévitables : deuils, séparations, licenciements, burn out,   stress… D’après le Pr. Michel Lejoyeux, c’est un indice de bonne santé et de normalité  d’avoir des coups de déprime pas trop graves et pas trop prolongés. Mais on est encore en meilleure santé si l’on apprend à ne pas s’installer dans ces périodes sombres. Vue de sa fenêtre de médecin, la santé de l’esprit n’est pas un idéal que l’on atteint et dans lequel on s’installe. C’est une énergie cachée en soi qu ‘on finit par trouver malgré les embuches, les accidents de la vie, les fausses pistes et les regrets. La seule guérison possible d’une déprime est une guérison raisonnable qui consiste à  corriger les erreurs que l’on commet sur soi et à découvrir comment une nouvelle manière de se nourrir, faire de l’exercice dans la nature, anticiper, se voir et voir les autres sous un autre angle, chasse les émotions négatives. Il faut trouver ce qui nous met vraiment en danger, ce qui dans notre environnement, nous installe dans le bien-être. On peut, en mettant en pratique les résultats d’expériences toutes récentes, se servir d’antidépresseurs naturels comme le millepertuis, la griffonia, le safran, apprendre à vivre à fond ses moments heureux, s’en souvenir et stimuler, sans médicaments ni chimie, les neuromédiateurs qui portent la bonne humeur. Se tourner vers la relaxation, la méditation, trouver une oreille à l’écoute auprès d’un psychologue…

Il existe une médecine préventive pour la santé de l’esprit comme pour la santé physique. Encore faut-il en connaître les principes, relevant souvent du bon sens qu’il faut aussi savoir mettre en pratique.

Et sachez qu’il faut un peu de tristesse et d’insatisfaction pour progresser, changer, se remettre en question. Il faut suffisamment d’énergie et de confiance en soi pour utiliser sa tristesse, en faire son incitation à agir. Et cela se travaille !

C’est en comprenant de quoi la déprime de tous les jours est le nom que l’on trouve l’énergie de la dépasser.

La dépression est une perte, la déprime un oubli de ses désirs, de ses qualités, de ses actions et de son énergie. L’arme anti déprime consiste à s’entraîner à déguster l’instant présent. On y trouve avec un peu d’attention des plaisirs que l’on n’avait pas remarqués quand on était trop occupé à se plaindre.

Je ne peux que vous recommander le livre du PR. Michel LEJOYEUX Tout déprimé est un bien portant qui s’ignore.

Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche, éducatrice de santé, praticien naturopathe,  vous reçoit en cabinet. Consultations sur  Rendez-vous  au 06 36 00 92 81

 


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