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Épisode du jeudi 11 janvier 2018 à 10:30
Lorsque le mercure descend en–dessous de zéro, lorsque l’humidité nous glace les os, quoi de plus réconfortant qu’une bonne soupe aux légumes ou une délicieuse potée. Mais connaissez-vous les bienfaits des légumes du potager ? Aujourd’hui, je vais vous parler du chou qui est un légume remarquable, riche en vitamines et minéraux. Particulièrement recommandé aux nerveux et insomniaques, aux perpétuels fatigués, aux rhumatisants et lors de problèmes pulmonaires. Le chou, notamment le chou frisé appelé Käle et le brocoli seraient des légumes de choix dans le cadre de la prévention des cancers, étant bourrés de substances anticancéreuses telles les indoles, flavonoïdes et phénols. Des études scientifiques faites dans différents pays rapportent que tous les crucifères, (famille des choux) exercent une formidable action préventive, notamment sur le cancer du côlon, de la prostate, de la bouche, du larynx, du pharynx et de l’estomac.
Certaines personnes disent avoir du mal à digérer le chou. Si c’est votre cas, essayez avant de manger votre cuit, d’en consomme quelques cuillerées cru, assaisonné comme toute autre crudité. De cette façon, vous bénéficierez des enzymes contenues dans le chou cru, enzymes qui sont détrites à la cuisson et pourtant nécessaires à la digestibilité du légume. D’autre part, vous pouvez, à la cuisson ajouter une cuillerée à café de sarriette, ou un morceau d’algue kombu qui rendra votre chou cuit plus digeste.
Indications du jus de chou. Grâce à sa chlorophylle purifiante, à sa richesse en vitamines, ses sels minéraux et sa pauvreté en cellulose, le jus de chou, c’est du velours pour le tube digestif. Toujours bien toléré, même par ceux qui supportent mal le chou cuit, le jus contribue à cicatriser les gastrites, les ulcères de l’estomac, les maladies inflammatoires de l’intestin, à protéger et à régénérer le tube digestif irrité par les erreurs alimentaires. Parce qu’il possède des catalyseurs d’oxydation, (fer, cuivre, manganèse), des vitamines du groupe B et C, de la chlorophylle, le jus de chou contribue à la lutte contre les affections pulmonaires. Donc un jus de chou s’avère aussi efficace qu’un sirop pour la toux. La consommation de chou cru, favorise la cicatrisation des plaies externes et internes. D’où son importance dans l’alimentation des grands opérés ou grands brûlés. Le jus de chou est vermifuge, 3 cuillerées à soupe par jour pour les enfants infestés par les oxyures. Les jus de chou et de navets sont très efficaces en cas d’hyperthyroïdie à raison d’1/2 verre par jour. Par contre éviter de consommer régulièrement du chou si vous souffrez d’insuffisance thyroïdienne. Antianémique, dynamisant de la rate, il est aussi un reminéralisant de choix. Le jus de chou pur n’est pas très agréable à boire, alors n’hésitez pas à la marier à d’autres jus de légumes par exemple à la betterave rouge ou à la carotte au goût sucré. En plus dans ce cas, chacun des constituants apportera ses oligoéléments propres et complétera ceux de ses associés.
Utilisation externe : Le regretté phytothérapeute Maurice Mességué, décédé dernièrement, préconisait l’usage de la feuille de chou en application sur les rhumatismes et les articulations douloureuses, les tendinites, les ulcères variqueux, les règles douloureuses, crise de foie, engorgement des seins lors de l’allaitement… Pour cela, enlevez les grosses côtes de plusieurs belles feuilles de chou vert et repassez-les au fer chaud. Appliquez de suite, en plusieurs épaisseurs sur la zone douloureuse et maintenez avec un linge ou un bandage durant 3 à 5h, voire une nuit. A répéter jusqu’à amélioration.
Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche, éducatrice de santé, praticien naturopathe, vous propose Consultations au cabinet sur Rendez-vous au 06 36 00 92 81.
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