Développement personnel : la fessée

La Mélodie Family

Développement personnel : la fessée

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Épisode du mardi 6 mars 2018 à 11:41

Pourquoi en vient-on à mettre des fessées aux enfants ? 

 

  • La fatigue 
  • Le stress
  • L’inconscient (par réflexe archaïque, par automatisme inscrit dans notre cerveau car nous avons reçu des fessées enfants, nous sommes comme gouvernés par les souvenirs de ce qui a été efficace pour récupérer un semblant d’autorité)
  • Le manque d’alternatives (l’idée étant que soit je donne une fessée, soit je ne fais rien au risque de perdre le « pouvoir »)
  • La croyance que c’est dans la souffrance que les enfants apprennent.

 

La culpabilité saine est celle qui nous incite à mesurer que cela fait mal aux enfants et à faire attention à ce que nous disons et ce que nous faisons.

 

Les effets de la fessée sur le cerveau de l’enfant

 

Quand les violences éducatives ordinaires sont trop récurrentes,

  • empêchement de la sécrétion d’ocytocine, hormone du lien et de l’empathie
  • peu de développement du sens de la responsabilité individuelle de compréhension entre l’acte et ses conséquences)
  • apprentissage des rapports de force et des jeux de pouvoir comme normaux

 

C’est important de ne pas enseigner qu’on a le droit de taper quand on est stressé ou fatigué.

 

Comment éduquer sans fessée ? 

 

-Penser en terme de soupape : « quand on éteint le gaz, le lait ne déborde pas ». C’est à nous de mettre le doigt sur ce qui se passe dans le coeur de l’enfant en pratiquant l'écoute active ou en posant des questions.

- Se doter de techniques pour se calmer

On ne peut pas s’occuper de son enfant si on n’est pas au clair avec soi-même, si on n’apprend pas à se calmer.

- Parler ce qui se passe en nous, de nos émotions, de nos peurs

- Anticiper et expliciter les attentes

- Se reconnecter via un câlin (mettre la relation en priorité)

- Aider les enfants à mettre des mots sur les émotions .

- Rappeler les règles calmement aussi souvent que nécessaire

- Poser des questions pour engager la réflexion

Enseigner les comportements adaptés (ex : « Trouvons ensemble 10 solutions pour… Lequel tu préfères ? Laquelle de 10 solutions tu veux prendre ? »)

 

Il ne s’agit pas de punir, il s’agit d’enseigner

 

-Pratiquer la parentalité ludique (jouer, rire, imaginer pour penser en termes de lien plutôt qu’ériger des murs entre parents et enfants…)

 

Comment réagir une fois que la fessée est partie ? 

 

Parler de ce qui se passe en l’enfant pour réparer : « tu as dû avoir peur », « tu aurais préféré que… », « à quel point tu as eu peur ? », « qu’est-ce que ça t’a fait ? », « tu as raison, ce n’est pas juste »

 

C’est naturel d’éprouver de la culpabilité et de la honte quand on réalise qu’on a fait mal à son enfant, qu’on n’est pas le parent qu’on aurait aimé être. La clé est d’utiliser cette culpabilité pour changer et être le parent qu’on voudrait être.

 

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