Enrayer les troubles de la ménopause

La Mélodie Family

Enrayer les troubles de la ménopause

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Épisode du jeudi 18 octobre 2018 à 16:26

A l’occasion de la journée mondiale de la ménopause, cherchons à résoudre les troubles de la ménopause !

 L’espérance de vie d’une femme se situe aux environs de 85 ans. C’est-à-dire 35 ans après la ménopause. Jamais les femmes de 50 ans n’ont été aussi épanouies. Elles ont aujourd’hui des moyens naturels d’aborder l’âge en toute sérénité tout en restant séduisantes, désirables, actives.

Le nouveau ton positif des médias encourage les femmes à accepter la ménopause  comme un processus naturel et non comme une pathologie. On a pendant des années médicalisée la ménopause à grands coups de traitements hormonaux substitutifs qui se sont avérés dangereux (cancers, maladies cardiovasculaires).

Quels sont les symptômes de la ménopause ?

Il existe de nombreux symptômes de la ménopause, les plus connus étant les bouffées de chaleur, les suées nocturnes, la fatigue, l’irritabilité, des douleurs articulaires accrues, une sécheresse des muqueuses, une baisse de la libido, une prise de poids. Heureusement chaque femme ne développe pas tous les symptômes et certaines n’en pas du tout. L’aspect psychologique est important. On peut constater que les femmes qui vivent bien leur ménopause en parlent comme une libération. Fini les règles et leur contraintes ! Une possibilité de pouvoir enfin vivre une sexualité sans risques de grossesse en s’affranchissant de la contraception.

Comment résoudre les troubles de la ménopause ?

Le cycle féminin est régit par deux hormones féminines les œstrogènes et la progestérone. Au moment de la ménopause la production de  ces hormones cesse, ce qui peut entraîner des troubles divers. Il existe dans la nature toute une panoplie de plantes oestrogéniques et progestatives sous forme d’infusion, de gélules, de légumes et fruits à consommer quotidiennement. La piste alimentaire reste probablement la meilleure et la moins chère dans l’apport des phytohormones. Bien que lors des troubles spécifiques, on peut supplémenter avec des plantes phyto oestrogéniques et ou phyto progestatives à moduler en fonction des symptômes et avec l’aide d’un thérapeute. Certaines plantes  oestrogéniques étant contre-indiquées en cas d’antécédent de cancer du sein.

 

Où trouver les phytohormones alimentaires ?

On les a classées en trois groupes !

A, Les isoflavones :

 majoritairement présentes dans les légumineuses. Soja, fèves, pois chiches, mais aussi l’avoine, le raisin, le thé vert, la sauge (attention ni sauge, ni soja en cas d’antécédent de cancer du sein !)

B, Les lignanes :

 surtout présentes dans les graines de céréales complètes, les oléagineux notamment lin, olive, tournesol, arachides, les légumineuses :  (lentilles, flageolets, pois cassés),  certains fruits comme la pomme, fraise, pamplemousse, orange, cerise, poire, banane, prune. Certains légumes comme le concombre, le fenouil, l’endive, l’oignon, l’ail, le brocoli, les choux, haricots verts.

C, Les coumestanes :

Surtout concentrées dans les plantes fourragères : alfalfa, luzerne, feuilles de trèfle, les pousses de soja,  que l’on peut consommer sous forme de graines germées. Le lupin que l’on peut grignoter à l’apéritif.

Faîtes figurer des aliments de ces trois groupes dans vos menus quotidiens permettra de vous apporter des phytohormones en douceur et de façon tout à fait naturelle.

On peut aussi trouver des phytohormones dans des extraits de pollens, le houblon, la réglisse, l’huile d’onagre et de bourrache.

 

Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche,  praticien naturopathe, vous reçoit en cabinet. Consultation sur RDV au 06 36 00 92 81

 

 

 

 

 


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