La Moselle en vigilance sécheresse


par Camille Bazin
vendredi 19 juillet 2019 à 13:22

La Moselle en vigilance sécheresse
Photo : Adobe Stock

Les conditions estivales observées depuis plusieurs semaines associées à un déficit pluviométrique ont entraîné une baisse générale des débits de tous les cours d'eau sur l'ensemble du département de la Moselle. Cette absence de pluviométrie a des incidences directes sur l'état de la ressource en eau superficielle.

À l'issue de la réunion du jeudi 18 juillet 2019, de l'observatoire départemental sécheresse, composé de représentants des services de l'État (DREAL, ARS, agence française pour la biodiversité, VNF, SDIS , DDT, Météo France) Didier MARTIN, préfet de la Moselle, a placé l'ensemble du département de la Moselle au niveau d'ALERTE, entrainant des mesures de limitation des usages de l'eau sur l'ensemble du département.

Ainsi, dans une logique de solidarité, tous les usagers de l'eau (particuliers, collectivités, exploitants agricoles, industriels) sont soumis à des restrictions particulières et graduées à compter du jeudi 18 juillet 2019.

Sont interdits :

-          Le remplissage des piscines sauf établissement recevant du public

-          Le lavage des voitures sauf dans les stations professionnelles

-          Le lavage des voiries et trottoirs/Nettoyage des terrasses et façades

-          L’arrosage des pelouses et espaces verts publics ou privés et des terrains de sports (sauf terrains de compétition niveau national) entre 11h et 18h

-          L’arrosage des jardins potagers entre 11h et 18h et arrosage uniquement manuel

-          L’alimentation des fontaines publiques

-          Le remplissage des plans d’eau excepté pour les activités commerciales

 

Ces dispositions sont applicables jusqu’au 31 août 2019, sauf évolution de la situation météorologique et hydrologique conduisant à renforcer, prolonger ou abroger les mesures prises.

Les maires sont chargés de veiller au respect de ces règles. Les contrevenants s’exposent à des amendes (1 500 € à 3 000 € pour les récidivistes).


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