La généalogie, un travail de minutie


par Lucas Michels
vendredi 3 mai 2024 à 06:00

La généalogie, un travail de minutie

Jacqueline Dallem, ancienne enseignante de 68 ans, s’est lancée depuis plus de 20 ans, dans la généalogie. Son but, retracer l’arbre généalogique de chaque famille et de chaque village avec l’aide du cercle généalogique de Cocheren. 

Son N°1 - La généalogie, un travail de minutie

On cherche des choses sur nos ancêtres.

C’est la principale motivation de Jacqueline. Si elle a commencé ses investigations, c’est :

Par curiosité, pour savoir d’où vient la famille, et après, on se prend au jeu et on apprend plein de choses sur les métiers des gens.  

Recenser les ancêtres et les inscrire dans des livres

Les 10 bénévoles du cercle généalogique de Cocheren, recensent les informations trouvées en mairie, et en font des livres pour chaque village du secteur. Et les informations qu’on peut retrouver sur chaque personne :

S’ils sont mariés 2 ou 3 fois. On peut aussi trouver les métiers qu’ils ont fait, où ils sont morts, si ce sont des soldats, on peut trouver l’exact régiment dans lequel ils étaient. On peut trouver beaucoup de choses.

Un retour sur plusieurs générations

Grâce à leur travail colossal, l’arbre généalogique peut être reconstitué sur plusieurs siècles.

Jusqu’en 1680, parce qu’avant, avec la guerre de 30 ans, il y a eu beaucoup de villages qui ont été brûlés, et tout ce qui était écrit a été détruit. Sauf si on a des ancêtres qui sont nobles, où les actes notariés étaient stockés ailleurs que dans les villages.   

Jacqueline s’est lancée dans ce hobby, pour retrouver la trace de son arrière-grand-père.

J’avais un arrière-grand-père, que je pensais orphelin, et en cherchant, j’ai appris qu’il avait été placé dans des familles, parce que sa maman étant morte, et il fallait absolument qu’il soit placé dans une famille catholique, et non chez la compagne de mon arrière-grand-père, qui était protestante. Ça m’a vraiment donné l’envie d’en connaître un peu plus sur l’origine de mon grand-père, et sur sa famille, qui étaient à Stiring.

Mais au final, comment fait-on pour commencer des recherches sur ses ancêtres ?

Au départ, on pose des questions à ses proches, on cherche déjà les dates de naissance, les dates de décès, et après, on va dans les mairies en continuant à creuser, et on peut tomber sur les actes de mariage, et on trouve le nom du père de la mariée, de la mère de la mariée, et on complète le puzzle.   

Une soixantaine de villages sont représentés en plusieurs tomes. Ce samedi 4 mai, une exposition généalogique aura lieu au Foyer de Lening de 14h à 17h. Le Cercle de généalogie « Généamosellest de Cocheren » présentera tous ses ouvrages, notamment ceux de Nébing, Francaltroff, Torcheville, Albestroff, Bénestroff, Bermering, Montdidier, Honskirch, Léning, Vibersviller, Vittersbourg… mais aussi de Nelling, Sarralbe, Hazembourg, Kappelkinger. Un atelier sera proposé aux débutants pour trouver leurs ancêtres. Des outils leur seront conseillés pour poursuivre leurs recherches. Une exposition photo est aussi organisée. 


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