Bkarmann à Grosbliederstroff : quatre artisans passionnés de véhicules anciens


par Margot Benabbas
jeudi 9 décembre 2021 à 07:17

Bkarmann à Grosbliederstroff : quatre artisans passionnés de véhicules anciens

A Grosbliederstroff, Benoit Karmann restaure des véhicules anciens avec son équipe. Nous sommes allés le rencontrer dans son atelier juste après sa labélisation « Qualité MOSL ».

Son N°1 - Bkarmann à Grosbliederstroff : quatre artisans passionnés de véhicules anciens

Les locaux de Bkarmann se divisent en deux ateliers. Un dédié à la mécanique où travaille Nicolas Eck et l’autre dédié à la carrosserie où on retrouve Benoit, Matthieu et leur apprenti Victor.

Il y a 1000m² dédiés entièrement à la carrosserie. Là actuellement on a une Jaguar MK2, un combi Volkswagen de 1971 et une Traction de 1945.

Aujourd’hui, l’équipe est composée de 4 personnes et bientôt il y aura aussi une secrétaire. Pourtant à l’origine, en 2015, Benoît s’est lancé seul après avoir connu plusieurs activités.

J'ai commencé à restaurer des trains de collection. L'aventure est un peu tombée à l'eau et en fait je suis venu à ça parce qu'en quittant mon ancienne entreprise j'ai monté cette structure pour faire de la manutention d'œuvre d'art et il me fallait une activité complémentaire.

L’activité complémentaire est vite devenue une activité à plein temps. Et on peut dire qu’effectivement ça prend du temps avec 1 à 2 ans de travaux par véhicule.

Les véhicules arrivent, ils sont complétement démontés. Ensuite ils partent se faire décaper donc on enlève tous les produits mous. A partir de là on retravaille la tôle, on change les pièces qui sont à changer, on fait la peinture. Et pendant ce temps-là, Nicolas en mécanique reconditionne tous les éléments mécaniques : le train avant, la direction, les suspensions, le train arrière. Après le véhicule est remonté et livré au client.

 

Les clients sont surtout des collectionneurs. Originaires du Luxembourg, de Suisse ou encore d’Allemagne. Parfois, ils rapportent des véhicules d’exception.

Si on prend par exemple le camion, il a été commandé par l'armée française en 1913, il a fait la 1ère Guerre Mondiale. Il a été réformé à la Seconde et en fait, il reste deux exemplaires seulement de ce modèle-là, encore survivants.

Par la suite, l’équipe va recevoir une Mercedes 190 SL pour les connaisseurs ou encore un véhicule qui parlera à tout le monde : une formule 1 des années 30. Au niveau des projets, un bureau de l'entreprise ouvrira également d'ici 2024 au Luxembourg au sein du futur centre Motorworld. 

Un boulot passionnant pour Benoit qui estime qu’absolument tout est restaurable.


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