L’adjudante cheffe Mélanie Stahl prend la tête de la gendarmerie de Sarralbe

Avec 17 personnels, 2 gendarmes adjoints et 15 sous-officiers sous ses ordres, l’adjudante-cheffe Mélanie Stahl, originaire du bassin thionvillois, est à la tête de la communauté de brigade de Sarralbe-Puttelange-aux-Lacs, depuis le 1er juillet 2025. Elle est revenue sur son parcours à notre micro.
Son N°1 - L’adjudante cheffe Mélanie Stahl prend la tête de la gendarmerie de Sarralbe
Devenir gendarme, c’est une vocation pour elle depuis ses 14 ans.
Mon père était dans l’administration pénitentiaire et participait à un forum des métiers au palais de justice à Amiens, à l’époque. J’ai vu le stand de la gendarmerie et ça a été une évidence.
Avant de lancer sa carrière, il fallait qu’elle attende patiemment d’avoir 18 ans.
Il a fallu que je prenne mon mal en patience pour atteindre la majorité. Une fois la majorité atteinte, c’était un défi lancé par mon frère, qui pensait que je ne ferai jamais le concours. Sur un coup de tête, j’ai été m’inscrire, j’ai passé le concours et 3 mois après, j’étais prise en gendarmerie.
Après avoir exercé en Alsace, l’adjudante cheffe Mélanie Stahl a pris la tête de la communauté de brigade de Sarralbe-Puttelange-aux-Lacs à 43 ans, le 1er juillet dernier.
Je vais gérer tout ce qui touche aux emplois du personnel, la gestion administrative des deux brigades, et je m’occupe de la relation publique entre les maires et la brigade de Puttelange-aux-Lacs ou de Sarralbe.
Pour mener à bien ses nouvelles missions, elle peut compter sur ses collègues.
Je n’ai pas d’appréhension particulière. J’ai une bonne équipe sur laquelle m’appuyer, donc, je sais que la cohésion est là en cas de problème. Il y aura toujours de quoi déstresser et de quoi trouver appui au sein de la communauté de brigade de Sarralbe.
Passion et fierté
Sa nouvelle fonction s’est accompagnée de beaucoup de fierté.
Au niveau des proches, il y avait effectivement de la fierté. Au niveau des collègues, que j’avais au moment où la mutation est tombée, on a plutôt pensé que j’étais un peu folle d’accepter une mutation au bout de moins d’un an de présence en Alsace, mais c’était un pari osé.
C’est toujours la passion qui l’anime dans ce métier en tension.
Ce n’est pas un métier facile, ce n’est pas un monde facile. Ça fait 25 ans que je suis en gendarmerie et ça reste tout autant satisfaisant, autant pour le service rendu à la population, autant pour le reste des missions, les contacts avec les élus, avec la chaîne hiérarchique, ça reste toujours satisfaisant.
Par la suite, elle pourrait s’orienter vers une carrière d’officier issu du rang ou rester major dans cette localité ou ailleurs en France.