Voellerdingen : Peggy et Mathieu Dehout reprennent le Charaban, une institution qui va pouvoir perdurer

C’est une institution à Voellerdingen, le Charaban change de propriétaires. Ce restaurant de village propose des pizzas et des tartes flambées depuis 60 ans. Un restaurant qui aurait pu disparaître si Peggy et Mathieu Dehout n’avaient pas décidé de le reprendre.
Son N°1 - Peggy et Mathieu Dehout reprennent le Charaban, une institution qui va pouvoir perdurer
La porte et le parquet qui grincent, le bois du sol au plafond et le char à bancs au milieu des tables, l’âme du restaurant et sa décoration restent inchangés. Le changement c’est le couple aux commandes de l’établissements. Peggy et Mathieu Dehout, bien connus pour avoir tenu les boulangeries Le Venezuela à Keskastel et Sarre-Union.
Au début de l’année, on cherchait à investir dans l’immobilier, l’agent immobilier nous a parlé du Charaban, bien sûr, parce que ça faisait quelques années que c’était en vente. On est venu le voir et on a eu un coup de cœur.
Dans le coin, entre guillemets, des restaurants il n’y en a plus beaucoup donc on s’est dit que ce serait bien de reprendre ce petit truc et le garder en Alsace Bossue !
Les nouveaux gérants ont pris deux années de pause bien méritées après 20 années de boulangerie. Ils ont tous les deux repris un travail salarié qu’ils poursuivront à mi-temps pour se consacrer à leur nouveau projet : le Charaban.
L'équipe du restaurant conservée tout comme l'âme des lieux
Pour cette nouvelle aventure, ils ne sont pas seuls puisqu’ils conservent l’équipe qui fait tourner le restaurant.
De toute façon, on ne peut pas se retrouver seuls à gérer un restaurant à 100/120 couverts. Donc monsieur sera en cuisine avec l’équipe qui est en place, moi je serai en salle avec une serveuse.
L’équipe ne change donc pas, la carte et les fours pour la cuisson au feu de bois non plus.
Pizza/Flamm, des fondues, 3 sortes de viandes avec 3 sauces différentes et 2/3 salades en entrée, et puis des desserts simples.
L'idée est de rester sur la qualité proposée jusqu'à présent avec des produits frais, souvent locaux et une pâte faite maison.
Le couple veut surtout que ce lieu emblématique conserve son âme. Les mots d’ordre sont simplicité et…
Authenticité avec le char à bancs qui est dans la salle, avec le bois, le côté rustique, on ne veut surtout pas toucher ça !
Les gérants souhaitent également rénover les logements au-dessus du restaurant pour y vivre et faire de la location.
Objectif : service plus rapide
Pas de grandes nouveautés mais des petits travaux à mener (les fenêtres seront à changer pour une meilleure isolation, des petites touches de modernité pourraient être ajoutées au fur et à mesure). Les toilettes des hommes ont été rénovés et Peggy et Mathieu souhaitent que le service soit plus efficace.
Le gros challenge aujourd’hui c’est améliorer le service parce que le Charaban est connu et on sait aussi qu’il est connu pour l’attente, mais on va faire au mieux pour améliorer ce service.
A long terme, l'objectif sera d'ouvrir peut-être le vendredi soir et faire des soirées à thèmes. En attendant, le Charaban est ouvert, comme d’habitude, les samedis et dimanches soirs. Pour les réservations, il est conseillé d’appeler en dehors des horaires d’ouverture. Pendant le service, personne n’aura le temps de décrocher le téléphone.