111 ans après la bataille de Sarrebourg, la jeunesse n’oublie pas

Durant deux jours, le comité du Souvenir Français de Moselle-sud a organisé un hommage aux soldats qui se sont battus lors des combats d’août 1914, à l’occasion du 111e anniversaire de la bataille de Sarrebourg. Mardi et mercredi, plusieurs commémorations sur différents monuments ont eu lieu. Cet hommage s’est clôturé au monument de la première armée à Buhl-Lorraine.
Son N°1 - 111 ans après la bataille de Sarrebourg, la jeunesse n’oublie pas
La paix, c’est de se souvenir pour agir !
En août 1914, des soldats français, venus majoritairement du centre de la France, se sont rendus dans l’est pour libérer l’Alsace et la Moselle. Aujourd’hui, il est important de perpétuer la mémoire de ces hommes, selon Jean-François Weimann, le délégué général adjoint pour le Souvenir Français de Moselle Sud.
Pour que ces jeunes hommes, qui ont donné leur vie, ne soient pas oubliés, et l’objectif principal, derrière, est de ne pas oublier pour essayer de ne pas reproduire.





Une bataille qui, 111 ans après avoir fait 10 000 morts dans les camps français et allemands, rassemble beaucoup de jeunes.
Il y a énormément de jeunes, donc, cela démontre que la transmission s’est faite, mais également qu’ils ont été émus.
Les collégiennes, Eline et Aïa ont déposé la flamme du souvenir français au monument et ont lu des récits importants pour elles.
-Il ne faut pas que la jeunesse oublie ce qu’il s’est passé afin qu’on ne reproduise pas.
-Surtout que les personnes qui sont beaucoup plus âgées, nous ont transmis ces informations et ces valeurs, de génération en génération, et qu’il ne faut pas oublier.




Isabelle Edel, l’enseignante d’histoire-géographie au collège Mangin de Sarrebourg l’a remarqué, les élèves sont très investis.
Tout ce qui touche à la Première et à la Seconde Guerre mondiale, généralement, ils ont quand même un intérêt et ont envie d’en découvrir plus, tout comme l’histoire locale aussi, donc, les élèves sont vraiment motivés.
Plus d’un siècle après, en guise de symbole, la mémoire de ces hommes morts au combat a été portée, en cœur, par la voix des jeunes et des moins jeunes, avec une Marseillaise.