Grosbliederstroff (Ep.5) : le canoë-kayak, une valeur sûre dans le monde associatif


par Cédric Kempf
vendredi 16 juillet 2021 à 05:29

Grosbliederstroff (Ep.5) : le canoë-kayak, une valeur sûre dans le monde associatif

Le canoë-kayak est un atout fort pour Grosbliederstroff. Depuis 2005, le Canoë-Kayak Val de Sarre séduit de plus en plus de jeunes.

Une activité rare dans le secteur, un cadre idyllique et un gros projet à venir. Cédric a rencontré le président Alain Przybylski.

Son N°1 - Grosbliederstroff (Ep.5) : le canoë-kayak, une valeur sûre dans le monde associatif

Fondé par plusieurs anciens en 2005 après l’arrêt de l’ancien club, Alain et ses amis ont réussi à attirer les jeunes qui représentent aujourd’hui 60% des licenciés.

A ce jour, on a entre 70 et 80 licenciés. On a 50% de compétiteurs et 50% de loisirs.

Les compétiteurs sont pour la plupart au niveau national et régional. Un niveau atteint notamment par la qualité de leur lieu d’entrainement.

Situé près de l’église et du pont de l’amitié, leur site est une denrée rare.

Ici, on est dans un ancien moulin de 1880 à peu près, au bord du canal. De l'autre côté de l'île, on a un peu d'eau vive. On a en permanence, au minimum 10m3/s de débit.

Avec de l’eau vive et de l’eau calme, les Allemands se sont approchés du club. Un partenariat s’est noué avec Sarrebruck pour partager les frais et profiter du site, Merzig vient aussi s’entrainer à Grosblie. Les coûts de fonctionnement sont importants chaque année.

On peut mettre 70/80 personnes en même temps sur l'eau. Comme les jeunes s'amusent beaucoup, on a beaucoup de loisirs, on investit entre 6000 et 8000 euros par an.

Le club voudrait créer un nouveau bassin en eau vive, un projet qui date depuis plusieurs années. La FAC de Sarrebruck a validé la faisabilité du projet, la fédération française étudie désormais ce souhait.

A la pointe de l'île, on créerait un barrage pour faire un dénivelé pour avoir un bassin permanent de slalom, ça ferait passe à poissons en même temps, parce qu'il y a une obligation sur la digue de faire une passe à poissons. Ce serait un bassin naturel qu'on aménagerait.

L’occasion pour les sportifs de faire du rafting et plus de compétitions. Grosblie est labellisé « Terre de jeux 2024 » et espère pouvoir accueillir des athlètes avant les JO à Paris.


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