Les légendes des rues de Sarreguemines

Histoire et Patrimoine

Les légendes des rues de Sarreguemines

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Épisode du lundi 26 décembre 2022 à 09:45

Les amants réunis de la rue d’Or

  •  Nous sommes en 1525, lors de la révolte des paysans. Alors que les paysans assiègent Sarreguemines, Linda, la fille du commandant d’armes, tombe amoureuse de Matthias, jeune roturier. La différence de rang social rend cet amour impossible.
  • Mais le 8 mai 1525, le commandant tombe entre les mains des paysans qui pour sa libération réclament 2000 gulden-or. Où trouver cette somme ?
  • Linda, désespérée de ne plus revoir son père, s’endort et fait un joli rêve : St Catherine lui désigne un tilleul, au 11, rue d’Or.
  • Le lendemain, elle en fait part à Matthias. Ils partent à la quête de l’arbre et découvrent, caché dans son creux, un coffre empli de gulden, de bijoux et d’objets précieux.
  • Matthias arrivera à temps pour délivrer celui qui deviendra finalement son beau-père.
  • La rue d’or s’appelait initialement Güldengasse, puis Goldgasse, Goldstrasse, puis rue d’Or. Dans cette rue vivaient les personnes aisées de Sarreguemines.

 

La rue de la Charrue et son forgeron

  • Autrefois, la rue de la Charrue était peuplée de forgerons. Parmi eux, il y avait un géant, une véritable force de la nature.
  • Le seigneur de Frauenberg lui fit commande de 40 épées. Il exécuta son travail, mais réalisa des épées à sa taille.
  • Le seigneur, étant plus petit, ne put manier les épées, car trop grandes pour lui.
  • Courroucé d’avoir gâché du matériel, il condamna le forgeron à la pendaison.
  • Il eut la vie sauve, grâce à l’intervention du capitaine du château, qui intercéda auprès du seigneur. La sentence fut transformée, et il dut réaliser des socs de charrue avec le métal des 40 épées.

 

La rue de la Paix et ses grenouilles

  • Au milieu du 17ᵉ siècle, des brigands s’introduisirent, en pleine nuit, dans la ville fortifiée dans le but de dérober des objets sacrés dans la chapelle St Catherine, située au pied du château.
  • Ils avaient même enlevé leurs bottes afin de passer inaperçus.
  • Au moment où, ils s’apprêtaient à repartir avec leur butin, les grenouilles se mirent à croasser, si fort, qu’elles réveillèrent les habitants de la rue des Grenouilles, ainsi que les guetteurs.
  • Les bandits affolés, et pieds nus, glissèrent dans leur fuite sur les corps visqueux des grenouilles. Ils furent arrêtés et le butin restitué à la chapelle.
  • La rue s’appelait auparavant la rue des Grenouilles « Freschegass ». Ce n’est qu’après la guerre franco-prussienne (1870-1871), qu’elle prendra le nom de rue de la Paix.

 

Chronique réalisée par Arlette, historienne de formation, et guide touristique. 


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