Épisode du jeudi 27 novembre 2025 à 11:05
Enzo, bonjour, on s'intéresse à ton métier en lien avec des enfants.
Oui, je suis animateur périscolaire et aussi en centre aéré.
Comment tu es arrivé sur ce métier-là ? Ce n'était peut-être pas ta vocation à la base.
Au départ, pas du tout. Je suis passé vraiment, depuis quand j'étais petit, je voulais faire cuisinier, après je voulais faire prof, après animateur radio. Alors je reste un petit peu dans ce domaine puisque je fais de la web radio à la maison aussi. Et donc, j'ai voulu quand même rester dans l'animation.
Et puis, j'ai participé à des soirées jeux sociétés où je m'occupais un petit peu des enfants. J'ai apprécié beaucoup ces moments. J'ai aussi des amis qui m'ont donné envie de passer mon BAFA et de me lancer là-dedans.
Donc, tu as apprécié t'occuper de tes enfants. Tu t'es dit pourquoi pas ? Et là, tu passes le BAFA.
Alors, pas tout de suite parce qu'on m'a conseillé avant de faire un stage d'observation pour être sûr que j'ai envie de faire ça parce que m'occuper des enfants pendant une soirée jeux, pendant un spectacle...Ok, mais est-ce que j'en aurais envie pendant toute une journée ? Alors, c'est pour ça que j'ai fait un stage d'observation en péri-scolaire.
Une fois cette semaine-là finie, tu dis, allez, on y va, je fonce, c'est vraiment un métier qui me passionne.
Oui, en plus, j'avais des remarques positives autour de moi qui me disaient que je pouvais le faire. Donc, ça m'a donné encore confiance en moi et je me suis dit, vas-y, lance-toi.
Alors, le BAFA, rappelle-nous, c'est quoi ce diplôme-là ?
Donc, c'est le brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur. Il se fait en trois étapes. D'abord, une étape théorique.
Une fois qu'on a validé cette période, on a un stage pratique. Et ensuite, il y a la période d'approfondissement.
Et à partir de ce moment-là, donc, on a le droit de gérer, de s'occuper de jeunes enfants.
Exactement. Après, ce que je disais, c'est qu'il y a des centres aérés qui ne vont pas forcément le demander, mais c'est toujours un plus de l'avoir. Ça montre qu'on a pris le temps de faire les choses correctement, de vouloir apprendre les choses de manière plus approfondie et ça nous donne un petit peu d'expérience en plus.
Qu'est-ce qui te plaît dans ce métier ?
C'est le contact qu'on a avec les enfants parce qu'ils apportent beaucoup d'affection. Ça, c'est vraiment le moment magique dans la journée des animateurs et animatrices. Quand ils viennent vers toi parce qu'ils sont contents que tu sois là, que tu leur proposes des activités. Quand ils viennent vers toi pour te faire un câlin, des choses comme ça. C'est du bonheur, en fait.
Et qu'est-ce qui doit être dur ? Moi, j'imagine que tu rentres à la maison le soir, t'es vidé.
Il y a les cris toute la journée. Parfois, il y a aussi des conflits qui se passent, donc il faut gérer. Donc c'est vrai que ça, c'est le côté un petit peu négatif, entre guillemets, du métier.
C'est qu'à la fin de la journée, t'as une tête comme un melon. J'imagine que ça doit être éreintant parce qu'il y a l'écrit à gérer et les enfants à gérer, plus trouver des activités ludiques en fonction de la météo.
Il faut s'adapter.
Il faut s'adapter tout le temps.
Qu'est-ce que tu peux conseiller à quelqu'un qui aimerait se lancer dans cette voie-là ?
Ne pas hésiter, se renseigner auprès des pires scolaires de sa commune et ne pas hésiter à demander un stage d'observation.
Est-ce qu'on peut dire que tu es épanoui maintenant ?
Oui, j'aime beaucoup ce que je fais.
Quand on voit dans le regard qu'ils sont heureux, comme je dis, ça apporte beaucoup de baume au cœur et ça permet d'aller mieux soi-même, j'ai envie de dire.

