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Épisode du mercredi 27 mai 2020 à 09:26
Le robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia)
Appelé à tort acacia, cet arbre produit des fleurs en gousses dont la fragrance sublime nos sens. Il tient une place importante dans nos paysages boisés.
Histoire et anecdotes
Originaire des Appalaches en Amérique du Nord, importé en France en 1601 par Jean Robin, arboriste du roi (d’où son nom de robinier), il s’est naturalisé dans toute l’Europe.
Une légende indique que la couronne du Christ aurait été tressée avec des branches d’acacia.
Description botanique
C’est un arbre de la famille des fabacées, formant souvent des bosquets, très envahissants, avec des fleurs très caractéristiques et très odorantes. Ses fruits sont des gousses ressemblant à un haricot avec des graines à l’intérieur. Les jeunes branches sont épineuses et chaque feuille est constituée d’une multitude de folioles. Il peut vivre jusqu’à 300 ans.
Il a une ressemblance somme toute relative avec mes acacias mais n’est pas classé botaniquement comme un acacia. Le nom d’acacia est resté dans le langage populaire, mais il est incorrect.
Avide de lumière, il pousse surtout en lisière de forêt et le long des routes. Il s’accommode de sols pauvres grâce à des nodosités sur ses racines permettant la fixation d’azote.
Usage culinaire
Les fleurs sucrées et mellifères sont récoltées pour réaliser de savoureux beignets. Préparez une pâte à beignets. Séparer les fleurs des branchages tout en conservant un petit bout de tige pour permettre de tenir la grappe de fleurs. Plonger la grappe dans la pâte puis plonger là dans l’huile chaude. Laisser cuire quelques secondes, le temps que le beignet remonte à la surface. On eput aromatiser la pâte avec du rhum ou de l’Armagnac. On peut sucrer avec du sucre glace.
Autres usages
Son bois, très dur et quasiment imputrescible, est recherché pour la fabrication de meubles de jardin. Ses fleurs sont utilisées en parfumerie et pour préparer des miels délicieux.
En conclusion
Venu de l’autre côté de l’océan, le robinier faux-acacia a trouvé des conditions favorables dans nos contrées, au point d’envahir nos lisières de forêt et bord de route. Incontestable alliée des abeilles mellifères, il sait aussi s’inviter dans nos assiettes quand ses magnifiques fleurs se déploient. Laissez vous envoûter par le parfum enivrant de ses fleurs.
Précautions
Qu’importe la plante sauvage que l’on ramasse, il faut préalablement savoir l’identifier sans aucun doute possible. Au préalable, faites vous montrer la plante par un connaisseur et apprenez à la reconnaître.
Les informations médicales données ici ne le sont qu’à titre indicatif et ne remplacent en aucun cas un avis médical d’un professionnel, seul en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé, de poser un diagnostic et de définir une posologie. De façon générale, les effets d’une plante ne sont pas anodins. Une plante sauvage peut présenter des contre-indications selon les personnes ou avoir des interactions avec des traitements médicamenteux en cours. Par conséquent, un minimum de connaissances et un avis médical préalable sont essentiels avant tout usage d’une plante sauvage.
Un avis médical préalable est également indispensable pour les femmes enceintes, allaitantes et les enfants.
Consommer des plantes sauvages crues expose à un risque de parasitose, par exemple l’échinococcose alvéolaire. La cuisson complète uniquement élimine le danger parasitaire.
Le cueilleur responsable ne collecte que ce dont il a besoin pour sa consommation, en respectant la nature et le droit de propriété.
Enfin, l’environnement de cueillette est important. On évitera les endroits pollués.
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