Maxstadt : L’évolution du battage de blé retracé sous les étoiles

L’ACSM de Maxstadt a organisé sa 29e édition de sa fête du battage ce week-end. Un événement qui rend hommage aux techniques agricoles d’antan avec du matériel d’époque et des représentations. Samedi soir, nous nous sommes rendus à la rétrospective nocturne intitulée « De l’épi à la farine ».
Son N°1 - L’évolution du battage de blé retracé sous les étoiles
Le soleil, à peine couché, les chevaux tirent la charrette, remplie de gerbes de blé, à travers le village, avant d’arriver sur la place où elles sont battues. Successivement, les outils sont maniés, comme autrefois, en imprégnant un rythme s’apparentant à celui d'une musique, pour Guillaume.
Je dirais que c’est comme une valse. C’est presque musical. Il faut que tout le monde soit ordonné et dès qu’il y en a un qui marche sur le pied de l’autre, il a tout de suite un problème.









Du début du XIXe siècle, jusqu’aux portes des années 1960, les bénévoles retracent l’évolution du battage de blé, en synchronisation, ce qui ne manque pas d’impressionner Daniel.
On peut voir tout le génie de l’humanité, en voyant les différents avancements qu’il y a eu. D’abord, avec la force manuelle de l’homme, après, avec la force du cheval, et ensuite, avec le cheval-vapeur.
Un exercice qui semble assez physique pour Benoit.
Bien plus que de nos jours. On voit qu’ils sont tous dans l’effort. Il fallait le faire à l’époque !








Une représentation impressionnante qui a permis de montrer les machines qui ont épaulé les agriculteurs au fil des ans. Matthieu Soudier est le vice-président de l’ACSM.
On a pu voir l’évolution du battage, mais sans commentaire, c’est-à-dire qu’on a seulement utilisé le son et la lumière. Le son des outils, et le rythme du fléau, ensuite la déchiqueteuse, puis la trépigneuse, et enfin, la machine à vapeur avec la locomobile.
Le lendemain, d’autres représentations avaient lieu, mais cette fois de jour. Le prochain rendez-vous est donné dans deux ans.