Grand-Est : Le président de Région appelle les parlementaires à prendre leurs responsabilités pour rompre l'instabilité du pays

« Le spectacle politique est consternant », ces mots sont ceux du président de Région, Franck Leroy. Dans un communiqué, le représentant de la région Grand-Est déplore des calculs politiques en lieu et place de l’intérêt général.
Alors que les Français attendent des mesures pour améliorer leur quotidien, l’instabilité politique rend flou l’avenir des territoires. Franck Leroy pose ses attentes, non pas sur le président ou sur un Premier ministre, mais bien sur les parlementaires.
Son N°1 - Le président de Région appelle les parlementaires à prendre leurs responsabilités pour rompre l'instabilité du pays
Moi, j'attends des parlementaires qu'ils prennent leurs responsabilités, qu'ils se mettent autour d'une table, qu'ils discutent, qu'ils trouvent les moyens d'élaborer une plateforme de gouvernance parce qu'on en a besoin. La France ne peut pas s'arrêter alors que le monde avance. Il faut savoir parfois mettre son étiquette de parti dans sa poche, et penser au pays avant de penser aux intérêts de son parti, ça c'est vraiment un message que je veux leur faire passer. Comme beaucoup de Français, je suis assez en colère de ce qu'il se passe. Partout en Europe, on a le courage de discuter, de s'entendre autour d'une plateforme de gouvernance et on y arrive, donc il n'y a pas de raison qu'on n'y arrive pas en France.
Si cette instabilité n’a pas de répercussion aujourd’hui sur les projets de la Région, elle peut le devenir sans cap clair annoncé prochainement.
Son N°2 - Le président de Région appelle les parlementaires à prendre leurs responsabilités pour rompre l'instabilité du pays
Elle peut l'être, parce que l'Etat est un partenaire important pour nous, et si l'Etat est affaibli demain, on sera de fait ralenti. On a besoin évidemment d'un Etat vaillant, encourageant et volontariste à nos côtés. Si l'Etat est paralysé, c'est forcément un handicap pour tout le monde, et pour les collectivités territoriales également.
Le président de la Région Grand-Est espère donc que les groupes parlementaires prendront leurs responsabilités pour trouver des compromis.