Épisode du jeudi 15 février 2024 à 12:20
Le sommeil est un élément essentiel de la qualité de vie et des performances scolaires de vos enfants, et il faut savoir que 30% des gamins sont affectés par des troubles du sommeil entraînant fatigue, troubles de l’humeur, déficit de concentration, de la mémoire. Sachez que chez l’enfant, le sommeil favorise les fonctions telles que la mémorisation et l’apprentissage. Autant de raisons pour lesquelles il ne faut pas négliger les troubles du sommeil dans la petite enfance.
Comment favoriser un bon sommeil chez l’enfant ?
Dans la plupart des cas, les troubles du sommeil de l’enfant sont liés à l’environnement familial : stress des parents générant de l’anxiété chez l’enfant, bruits, overdose de télé, d’ordinateur, de jeux vidéo notamment en soirée, manque d’activité physique, de contact avec la nature dans la journée, sont autant d’éléments pouvant perturber le sommeil de l’enfant.
Pour trouver le sommeil, l’enfant a besoin d’être sécurisé. Chez le tout petit, aller se coucher peut être angoissant. Cela représente la séparation d’avec les parents pour se retrouver tout seul dans le noir. Il convient d’instaurer un rituel à l’heure du coucher : une petite histoire, une musique douce, un gros câlin, ses peluches, une veilleuse…
Le lit doit être un endroit plaisant dans lequel l’enfant s’endort sereinement entouré de ses objets familiers. Dans aucun cas, le lit ne doit être une punition où l’on expédie l’enfant qui a fait une bêtise !
Soyez attentif aux signes du sommeil : l’enfant baille, se frotte les yeux, triture son doudou, devient grognon. C’est le moment de le coucher même s’il est occupé à autre chose, sinon vous risquez de voir passer le train du sommeil et d’attendre qu’il repasse, souvent1h30 plus tard.
Soyez rassurant mais ferme : l’heure c’est l’heure, cela ne se négocie pas. Une fois au lit, ne permettez pas qu’il se relève. Mais il faut éviter de forcer un enfant à dormir s’il n’a pas sommeil : suggérez-lui de lire ou de jouer tranquillement dans son lit pour les plus petits, plutôt que de l’obliger à rester immobile dans le noir. La porte peut rester entrebâillée, ou bien la veilleuse allumée. Le sommeil viendra tout naturellement.
Bannir les sodas caféinés. Le dîner ne doit pas être trop tardif ni trop lourd à digérer. Les activités seront ralenties après dîner pour un retour au calme progressif.
Si les perturbations du sommeil sont récurrentes, faîtes vérifier qu’il n’existe pas de zone géo pathogène sous le lit de l’enfant. Si la chambre est à la bonne température, ni trop chaud, ni trop froid. S’il n’est pas atteint de parasitose, notamment d’oxyures, dans ce cas, la nervosité de l’enfant s’accroît les trois jours autour de la pleine et de la nouvelle lune.
Y a-t-il des plantes favorisant le sommeil des petits ?
Vous pouvez diffuser dans la chambre, 20 MN avant le coucher, de l’huile essentielle de lavande ou d’orange douce. Lui masser le ventre, la colonne vertébrale, la plante des pieds avec quelques gouttes d’huile essentielle de lavande diluée dans une cuillerée d’huile végétale ou de lait pour le corps. Une infusion de tilleul ou de camomille au dîner, quelques gouttes de bourgeons de tilleul et de figuier dans une cuillerée à soupe d’eau ou un traitement homéopathique peuvent s’avérer salutaires.
Chronique réalisée par Christiane Barbiche, naturopathe.