Épisode du jeudi 26 juin 2025 à 09:40
Élodie est mariée et maman de deux petites filles, Maëlle et Zoé. Comme chaque 1er mai, elle reçoit à déjeuner sa belle-famille et se plie en quatre dans la préparation du repas. Sauf que pour réussir la blanquette de veau du jour, il lui manque du sel. Direction l’épicerie en voiture avec l’aînée de ses filles, Maëlle. Ne trouvant pas de place pour se garer, elle charge sa fille de 11 ans de faire la course pour elle, le temps de faire le tour du pâté de maison. Interdiction de parler à qui que ce soit et obligation de l’attendre devant l’épicerie. Après avoir tourné en rond plus d’un quart d’heure, Elodie est de retour devant l’épicerie, mais sa fille n’y est pas. De plus en plus inquiète, la maman finit par découvrir le corps de sa fille inerte sur un banc. Après le chagrin, vient la soif de vengeance.
Il arrive que je me laisse influencer par les réseaux sociaux quant à mes prochaines lectures et ce fut le cas avec ce roman de Claire Norton, « Et que Dieu me pardonne ». Il s’avère que c’est le premier de l’autrice que je lis et je n’ai pas été déçue, bien au contraire.
Oscillant entre le drame et le thriller, « Et que Dieu me pardonne » est une lecture addictive, qui nous envoie directement aux enfers. Que ferions-nous en effet si quelqu’un de malveillant s’en prenait à nos enfants ? Y a-t-il quelque chose de pire que cela ? Dans le cas d’Elodie, la justice n’a pas rendu le bon verdict. Pour elle, il n’y a plus qu’une chose à faire : terminer ce qui a été commencé. Presque sous forme de huis-clos, « Et que Dieu me pardonne » est un livre qui nous interroge sur les limites du pardon, sur le deuil et la résilience. Avec une plume sensible et une écriture fluide, Claire Norton manie à la perfection les différents styles de romans et offre ainsi une histoire à la fois implacable et terriblement triste.
Chronique réalisée par Sandrine
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