Vie à la ferme avec Monique

Les rencontres de la Mélodie Family

Vie à la ferme avec Monique

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Épisode du jeudi 18 septembre 2025 à 11:10

Monique avec votre mari Joseph, vous êtes agriculteurs à la GAEC Saint-Sébastien.

Comment est venue cette vocation ?

Tout simplement, à la fois mon frère et mon mari étaient des enfants d'agriculteurs. On aime bien ça, on est au contact de la nature.

 C'est une histoire de famille. Vous aussi, vous êtes enfant d'agriculteur ?

Oui, moi aussi, je suis fille d'agriculteur.

 Est-ce que quand vous étiez petite, vous saviez que vous alliez faire ce métier-là plus tard ?

Pas vraiment. Moi, j'ai commencé une carrière sanitaire et sociale. Mais après, il y a eu des priorités familiales. Maman était malade et puis je suis restée à la maison. J'ai rencontré mon mari qui était agriculteur. J'ai eu des connaissances bien sûr aussi là-dedans. Et puis on a décidé, quand on s'est mariés, c'était un choix.

Donc c'est des vaches que vous avez, 70 vaches, vous m'avez dit, des vaches laitières ?

Oui, l'activité principale de l'exploitation, c'est les laitières. On fait du maïs, on fait du blé, de l'orge. Puis voilà, c'est pour faire vivre la ferme, il faut de la paille. Puis c'est vrai que c'est un métier où on touche à tout.

C'est un métier où on touche à tout, mais ça doit être un métier difficile aussi.

Difficile, oui et non. Moi, aujourd'hui, je me dis, qu'est-ce qu'on fera le jour où on sera vraiment à la retraite ? Et puis qu'on va peut-être s'ennuyer, je ne sais pas. Je pense qu'on aura toujours envie déjà d'aider, puisque c'est le fils et le neveu qui reprennent.

C'est quoi une journée type ?

Une journée type, on se lève le matin entre 6h, 6h30. Il y en a un qui prépare la salle de traite. La traite commence, après la traite, c'est petit déjeuner. Mais bon, il y en a un qui s'occupe des veaux. Après, les travaux s'enchaînent.

Et vous, vous êtes épanouie dans quoi, Monique ?

Ah ben moi, maintenant, j'ai pris des poules. J'ai à peu près 70 poules. Maintenant, c'est aussi beaucoup le jardinage. Si vous regardez là-derrière, il y a ma grande serre.

 Est-ce que vous donnez des noms à chaque animal ?

Oui, chaque vache, un nom.

 Ça doit être compliqué de trouver des prénoms à chaque fois ?

Non, ben on a une liste.

 Est-ce que physiquement, vous arrivez à les différencier ?

 Moi, pas toujours, mais le fils, oui.

Est-ce qu'il y a des regrets ?

Ah non, on n'a aucun regret. Je pense que c'était le métier qui était fait pour nous.

 Si un jeune aimerait se lancer, comme votre fils par exemple, qu'est-ce que vous pourriez lui conseiller ?

Je pense que vu que c'est un métier que lui, il a choisi, que c'est un métier qu'il aime aussi beaucoup. Il faut vraiment être passionné pour faire ce métier. Il faut être passionné.

Est-ce qu'on peut dire, Monique, que c'est un métier qui tend à disparaître ?

Oh ben non, je ne pense pas qu'il va disparaître. Je pense quand même qu'en France, on a plus tendance à apporter beaucoup de choses, ce qui est un petit peu malheureux pour nous. Donc, on espère que ça va changer de ce côté-là. Mais je pense qu'on aura toujours besoin des agriculteurs.

Qu'est-ce qu'il faut savoir pour avoir une exploitation ? Est-ce qu'il y a des choses à savoir, des choses à maîtriser ?

 Quand on est à la tête d'une exploitation, il y a beaucoup de paperasse à faire. Il y a beaucoup de choses à suivre de ce côté-là. Et avec les vaches, je pense qu'il faut aussi, il y a le service vétérinaire, des fois, il y a des choses comme ça. Ah ben oui, pour les vaches, quelque part, il faut l'intervention du vétérinaire. Il faut un petit peu regarder. Après, il y a l'insémination.

Moi, je suis curieuse. J'aimerais bien savoir comment ça marche.

Je vais vous montrer. Isabelle, Isabelle. C'est des pipettes.

Oh non, c'est des pipettes. 

 

 


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