Épisode du mercredi 26 novembre 2025 à 04:41
C’est l’un des projets musicaux les plus surprenants de cette fin d’année : One Shot with Ed Sheeran, sorti le 21 novembre sur Netflix. Pas un documentaire, pas un concert, pas vraiment un film non plus. C’est un entre-deux atypique, un “moment” capturé en temps réel, en un seul plan, dans les rues de New York. Un pari technique audacieux qui donne un film
L’idée est simple… et complètement folle. Suivre Ed Sheeran pendant un peu plus d’une heure, avec une caméra, alors qu’il traverse les rues de New York, guitare à la main. Pas de coupure, pas de montage, pas de retouches. La caméra avance, la ville vit, Ed chante, improvise, échange, se laisse porter. C’est la promesse du “one shot” : un instant suspendu, capté tel quel, avec tout ce que cela implique d’imprévu
Au fil de sa balade urbaine, Ed Sheeran transforme chaque coin de trottoir en scène improvisée. Une chanson dans le métro, un couplet au milieu du trafic, un refrain au pied d’un immeuble, une surprise dans un anniversaire, une demande en mariage... Des passants s’arrêtent, d’autres l’ignorent complètement, certains reconnaissent l’artiste et partagent un sourire, un mot, un selfie volé au passage.
Le film joue énormément sur l’énergie de New York : les klaxons, les conversations, les courants d’air du métro, les voix, tout devient matière sonore. La ville devient musicienne, presque partenaire de scène. C’est là que la magie opère : la musique se mélange au réel, sans artifice.
Tout n’est pas parfait, et c’est presque le principe. One Shot fonctionne parce qu’il ose un format différent, loin des captations millimétrées et des documentaires ultra scénarisés.

