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Épisode du jeudi 18 février 2016 à 08:54
Chronique du 18 février 2016
A l’occasion de la journée mondiale sans téléphone portable.
Le 6 février dernier, était la journée mondiale sans téléphone portable, journée instaurée en 2001.
Quel est l’objectif de cette journée ? Cette journée a été créé dans l’objectif de nous faire réfléchir sur la place qu’occupe le téléphone portable dans notre quotidien. Passer une journée sans votre téléphone permet de réaliser qu’il n’est pas essentiel à votre survie de toujours trainer cet appareil électronique sur vous. La question que vous êtes en droit de vous poser est quel est l’impact du cellulaire sur votre vie et vos rapports avec les autres ? Avoir la possibilité de communiquer instantanément avec qui que soit à travers le monde est une merveille de la technologie, mais combien de fois avez-vous pu observer des personnes interrompre leur conversation en face à face afin de répondre au téléphone ou consulter leur messagerie ? Discuterions-nous plus facilement avec des interlocuteurs éloignés géographiquement qu’avec ceux qui nous font face ? La prochaine fois que vous dînerez au restaurant, regardez autour de vous, le nombre de personnes, quelquefois des couples qui se font face mais qui sont totalement absents l’un à l’autre, chacun étant occupé à pianoter sur son portable ? C’est un problème quand même ! Ignorer son vis-à-vis et communiquer avec des personnes quelquefois à des centaines de km. Il serait bon de réussir à éteindre son portable lors de moments privilégiés avec son entourage. On trouvera toujours un temps pour répondre aux messages.
Concernant les enfants, les ados, la situation est encore plus complexe à tous niveaux. La fonction téléphone peut sembler rassurante pour les parents qui peuvent ainsi appeler leur enfant à tout moment. Mais comment avons-nous fait avant l’ère du portable ? Etions perdus dans la nature ? Avez-vous réfléchi au fait que le téléphone peut empêcher l’enfant de grandir du fait qu’il peut appeler ses parents ou ses amis à tout moment lors de difficultés somme toute bien souvent mineures et que dans ce cas il ne travaille pas son autonomie, mais se maintient dans la dépendance aux autres. Et là, on peut dire que le téléphone a quelque chose d’infantilisant.
Pour les jeunes, le téléphone cellulaire donne l’impression de ne pas être seul, il peut servir de nounou dans certains cas. Pour les ados, passer des heures quelquefois connectés à leur bande de copains à se dire bien souvent des banalités. Le téléphone pourrait favoriser le repli de l’ado sur lui-même. Car pour certains, il devient véritablement l’expression de leur identité, sans leur portable ils n’ont plus d’identité et peuvent ressentir un sentiment de solitude, d’abandon. L’interdiction d’utiliser le téléphone pendant les cours peut provoquer une véritable frustration, difficile à gérer si bien que certains s’en servent en cachette sous le banc. Dans ce cas, les conséquences ne se font pas attendre : démobilisation rapide dans le suivi du cours, difficultés de concentration, désintérêt.
Je pense qu’il est évident de trouver, autant pour l’enfant, que pour l’adulte un mode d’emploi du téléphone portable, afin d’en modérer l’utilisation. Il ne devrait pas par exemple avoir ses entrées dans la chambre à coucher.
Et les dangers potentiels des ondes électromagnétiques ? Là il s’agit encore d’une autre histoire, et non des moindres, qui plaide en faveur de la modération de l’utilisation du téléphone portable. Nous en reparlerons prochainement et je vous invite, dès à présent, de réserver votre soirée du 8 avril pour vous rendre au Casino des Faïenceries de Sarreguemines afin d’écouter le message du PR Dominique Belpomme, cancérologue, sur les dangers des ondes électromagnétiques sur notre santé.
Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche, éducatrice de santé, praticien naturopathe, vous reçoit en cabinet. Consultations sur Rendez-vous au 03 87 97 95 48.
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