L'invitée du Grand Réveil : Christine Guillemy

Le Grand Réveil

L'invitée du Grand Réveil : Christine Guillemy

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Épisode du mardi 10 septembre 2019 à 09:13

Christine Guillemy, Vice-Présidente en charge de la formation initiale, des lycées et de l’apprentissage à la région.

Depuis 2017, la région Grand-Est veut généraliser le numérique dans les lycées. Cette année 182 établissements sont passés à l’heure du numérique et rejoignent les 111 établissements déjà engagés.

La Région Grand Est investit dans les lycées 4.0 c’est-à-dire des lycées connectés. Une initiative lancée il y a deux ans. Concrètement, qu'est-ce qui est mis en place ?

Cette année, ce qui est mis en place par la région, ce sont les travaux dans tous les lycées, même ceux qui ne rentreront pas dès cette année dans le 4.0. Ainsi, les lycées seront câblés, et le wifi sera installé dans tous les établissements. Ensuite c’est la mise à disposition des élèves, de seconde, première ou terminale (selon le choix des conseils d’administration des lycées), d’ordinateurs qu'ils pourront garder à la fin de leur scolarité. Ces ordinateurs ont déjà été distribués dans certains lycées et seront encore distribués au cours des 15 premiers jours de rentrée.

 Pourquoi vouloir des lycées numériques, quels sont avantages pour les élèves ?

La volonté de la région c’est de ne pas prendre de retard dans cette transition, comme d’en d’autres, et de permettre aux élèves de disposer d’outils numériques, qui leur permettront, dans leur avenir professionnel, d’être à l’aise avec ces outils.

Cela permet également une autre approche pédagogique, et les élèves apprécient de ne plus avoir de livres (qui sont lourds) et d’avoir accès à de nombreuses sources.

Les jeunes sont déjà beaucoup exposés aux écrans, est-ce qu'il y a une limite ?

Justement, le lycée c’est la pédagogie et l’apprentissage du numérique. Les élèves utilisent grandement ces nouveaux outils, et un certain nombre d’enseignants vont faire comprendre par leur pédagogie, qu’on n’est pas dans le tout numérique. Le numérique n’est pas un moins, mais un plus. L’écriture continuera, et c’est un plus pour avoir des accès à des sources rapidement.

 


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