Les antibiotiques naturels.

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Les antibiotiques naturels.

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Épisode du jeudi 18 février 2021 à 13:55

Les antibiotiques naturels.

 

La découverte de la pénicilline par Fleming en 1929 et la production industrielle d’antibiotiques à partir de 1942 ont permis une grosse avancée thérapeutique au 20ème siècle, soignant des infections autrefois fatales et sauvant nombre de vies. Mais voilà, du fait de l’utilisation massive d’antibiotiques, tout d’abord, ils ont été utilisés à tort et à travers pour soigner des petits bobos, ensuite on en a gavé les animaux (veaux, vaches, cocons, volailles…) et ces antibiotiques se sont retrouvés à notre insu dans nos assiettes. Résultats des courses, les bactéries y résistent de mieux en mieux et de manière inquiétante : maladies nosocomiales ( à l’heure actuelle, 30% de risques d’attraper une infection lors d’un séjour à l’hôpital, retour de maladies qu’on croyait derrière nous, telle la tuberculeuse, maladies infectieuses émergentes et multi résistance aux antibiotiques.

 Le constat : aujourd’hui et de plus en plus dans les années à venir,  les antibiotiques ont, ou auront perdu une grande part de leur efficacité. De plus, ces quinze dernières années aucun nouvel antibiotique véritablement efficace n’a vu le jour.

Heureusement que le règne végétal nous offre une panoplie considérable d’outils pour lutter contre les infections. Trop souvent ignorés du corps médical, ils sont pourtant une alternative souvent salutaire au diktat tout antibiotique, une ère dont le temps semble de toute façon compté.

 

Dans de nombreuses infections, nous pouvons tout à fait nous passer d’antibiotiques.

1, Il faut penser tout d’abord à booster notre système immunitaire (on a abordé ce sujet à plusieurs reprises dans nos chroniques).

2, Des plantes immunostimulantes par exemple : le sureau, la griffe de chat, l’échinacée…

3, Les huiles essentielles adaptées à la pathologie à soigner. En concentrant les principes actifs, les HE font figure de petites bombes antibactériennes (à condition qu’elles soient bien ciblées par rapport aux germes que nous voulons combattre)

Selon le type d’infection, on privilégiera différentes voies d’administration (voie percutanée : en onctions ou  massages, suppositoires, ovules, spray nasal, spray pour la gorge,  diffusion, inhalation,   voie orale)

 Attention toutefois ! Il existe des contre-indications à certaines huiles essentielles (l’usage chez l’enfant en bas-âge, chez la femme enceinte ou allaitantes, certaines huiles essentielles peuvent s’avérer neurotoxiques (donc attention  chez les personnes épileptiques, d’autres sont hépatotoxiques en cas d’usage prolongé, d’autres encore peuvent être dermotoxiques) Donc je vous recommande, si vous n’avez pas suivi de formation en aromathérapie, de faire appel à des professionnels : médecins et thérapeutes aromatologues, pharmaciens….

Sachez que dans le cas de certaines infections, on peut avoir recours à un aromatogramme (une technique qui reprend les principes de l’antibiogramme). On expose des souches bactériennes prélevées chez le patient (urine, mucus, peau) à différentes HE que l’on classe par inactives, à très actives puis on adapte le traitement en conséquence) Certains laboratoires les proposent sur demande d’un médecin aromatologue ou aromathérapeute, d’un service hospitalier… Dans ce cas, on adapte le traitement en conséquence.

4, La propolis fabriquée par les abeilles (peut de bactéries lui résistent)

5, L’extrait de pépins de pamplemousse : attention toutefois ! Assurez-vous lors de l’achat qu’il s’agisse bien de la variété Citrus paradisi, que l’extraction est sans solvant chimique ni alcool. Préférez la glycérine végétale. Pour des raisons de traçabilité, préférez aussi  les marques françaises.

 

Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche, naturopathe, vous reçoit sur RDV au 06 36 00 92 81.


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