L'invité du Grand Réveil : Fanny Lamarque, présidente de l’association PAC

Le Grand Réveil

L'invité du Grand Réveil : Fanny Lamarque, présidente de l’association PAC

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Épisode du jeudi 25 février 2021 à 12:16

Fanny Lamarque, présidente de l’association PAC « Protection et actions pour les chiens »

En février 2020, un trafic de chiots a été démantelé à Hottviller dans le pays de Bitche. C’est maintenant l’heure du procès et votre association se porte partie civile.

1.  Pourquoi vous avez décidé de vous porter partie civile ? Est-ce que vous pouvez déjà nous rappeler les faits ? Quand le procès ?

On a été contacté par plusieurs acheteurs en 2016. Notre association a creusé sur le sujet pendant des semaines, des mois. A la suite de cela, on a monté un dossier qu’on a envoyé au tribunal de grande instance compétent. Tout a mené sur une enquête qui a duré très très longtemps. Pour certaines victimes, c’était trop long parce que l’individu continuait à faire ce qu’il faisait.

2.  En plus de vous, les personnes qui ont été victimes de ce trafic peuvent également se porter parties civiles. Comment ça marche ? Pourquoi elles devraient le faire ? Est-ce que ça va forcément leur coûter beaucoup d’argent ?

On invite toutes les victimes à nous contacter. Certaines se sentent seules depuis des mois. Les gens ont souvent peur de devoir payer des frais d’avocats. Il faut savoir qu’ils peuvent avoir de l’aide juridictionnelle. S’ils peuvent avoir cette aide, forcément ce sera pris en charge. Nous ce qu’on va mettre en place, c’est un système de collectifs de victimes. Ils vont pouvoir se regrouper pour pouvoir payer un minimum de frais d’avocats.

3.  Vous attendez quoi de ce procès ?

Par ce procès, l’association PAC est plus que déterminée à faire entendre la voix de ces chiots malades ou décédés et vendus comme des objets sans considération. C’est le but de l’association.

4.  Votre association milite au quotidien contre le trafic de chiens et notamment la vente d’animaux an animalerie. Est-ce que ce genre d’histoires arrivent fréquemment en Moselle ?

En Moselle, il n’y en a pas des masses mais en France il y en a beaucoup trop. À l’Assemblée Nationale, ils ont voté des lois concernant le bien-être animal et l’abandon. Le trafic de chiots c’est le maillon invisible de ce fléau. C’est pourquoi qu’on attend de ce procès des peines à la hauteur de ces souffrances animales.  

Pour contacter l'association, rendez-vous sur Facebook.


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