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Épisode du vendredi 18 mars 2022 à 12:30
1) Que se passe-t-il si on arrête le sport ?
La condition physique diminue. On perd en force, en endurance, en équilibre, en souplesse. Le métabolisme ralentit, la masse musculaire diminue, on a donc tendance à stocker plus de réserves. Le système immunitaire s’affaiblit, on tombe plus souvent malade. La densité osseuse peut diminuer et donc fragiliser le corps.
2) Quelles conséquences cela peut-il avoir ?
Le moral baisse, la santé est moins bonne, un cercle vicieux s’installe. Le taux de cortisol a tendance à monter avec le stress et l’anxiété, on produit moins d’endorphines. La tension artérielle se modifie également. Plus la période d’arrêt est longue est moins c’est bon. La régression est plus importante chez le sportif régulier et confirmé que chez le sportif occasionnel. Il faut donc éviter ou réduire l’arrêt au minimum.
3) Que faut-il faire dans ces conditions ?
Rester actif, s’entraîner en s’adaptant le mieux possible pendant la durée d’arrêt. Et aussi essayer le plus possible ce contrôler ses apports caloriques en gérant au mieux ses émotions car la prise de poids (gras) n’est pas loin en cas de relâchement.
4) Comment faire en pratique ?
Oxygénez-vous un maximum tant que le temps et vos capacités le permettent. Tout dépend de la raison de votre arrêt sportif. Si vous êtes blessé à un membre, le reste de votre fonctionne très bien. Il faut donc le solliciter car votre guérison sera plus rapide. Faites travailler tous vos muscles et de préférence en les associant (circuit, Hiit). Testez de nouvelles activités au besoin. La plupart du temps, la natation, le vélo, la marche sont possibles. L’électrostimulation sera utile également pour entretenir vos muscles. Utilisez des élastiques à domicile pour travailler l’ensemble du corps. Varier au maximum.
5) Quelle doit être ma fréquence d’entraînement ?
Pour optimiser votre guérison et entretenir vos capacités, le plus souvent sera le mieux en laissant le corps récupérer. Les séances n’étant pas très intenses ni trop longues, on peut donc s’entraîner pratiquement tous les jours. Soyez à l’écoute de votre corps, le seuil de douleur étant l’élément limitant. Blessés ou malades, le corps et l’esprit fonctionnent mieux en pratiquant.
Le mot de notre coach Sacha
Si du sport tu t’abstiens, ton déséquilibre tu entretiens !
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