.svg){kind=icon}
Épisode du vendredi 26 août 2022 à 09:45
Il faut différencier les tremblements « normaux » (fins et invisibles des doigts) présents chez tous les individus ou les tremblements de « circonstances » (sensations de froid, peur) des autres tremblements « non normaux ».
On distingue 3 types de tremblements qui surviennent au repos pendant le maintien d’une attitude ou d’action.
Le tremblement de repos se manifeste lorsque l’individu est immobile et s’arrête lors des mouvements volontaires et disparait lors de la contraction musculaire et également lors du sommeil. Il est souvent asymétrique et il est plus prononcé lors de l’effort intellectuel ou alors d’émotions. Ce tremblement peut se rencontrer dans la maladie de Parkinson il est alors associé à d’autres signes de cette pathologie.
Le tremblement d’attitude, est un tremblement rapide, régulier et rythmé et qui survient lors du maintien d’une position et disparait totalement au repos. Il peut prendre différentes formes : le
- tremblement physiologique exagéré (affecte les doigts voire les mains entières) et il peut être majoré dans certaines circonstances ( anxiété, hyperthyroïdie, sevrage d’alcool ou de tabac, absorption de caféine…)
- le tremblement essentiel c’est un trouble neurologique inexpliqué (affecte les doigts voire les mains entières), il peut apparaitre à l’âge adulte entre 20 et 30 ans cependant il se déclare surtout après 50 ans on parle alors de tremblements séniles (tremblements qui apparaissent avec l’âge).
Enfin le tremblement orthostatique primaire, c’est une maladie neurologique rare de cause inconnue qui se rencontre plus souvent chez les femmes de 50 à 60 ans. Ce tremblement atteint les membres inférieurs, il provoque une sensation d’instabilité avec une impression de chute au niveau du tronc mais sans créer de chute. Il diminue lors de la marche et l’appuie sur un objet. C’est un tremblement qui est invisible à l’œil nu car il est très rapide et de faible amplitude
Que faire si on est géné par des tremblements ?
Il faut consulter son médecin qui éventuellement vous orientera vers un neurologue si besoin.
Chronique réalisée par le docteur Emmanuelle Seris, déléguée syndicale Grand Est pour l'association des médecins urgentistes de France et cheffe de Smur de Sarreguemines et de Bitche.
Partager cet article :
