Sarralbe : Cindy, 33 ans, et Martin, 19 mois, ont relevé ensemble le défi du Marathon de Paris


par Cédric Kempf
mercredi 5 avril 2023 à 06:11

Cindy, 33 ans, et Martin, 19 mois, ont relevé ensemble le défi du Marathon de Paris

Courir au marathon de Paris avec son fils de 19 mois, c’était l’objectif dimanche dernier de Cindy, une Sarralbigeoise de 33 ans. Au quotidien, cette trentenaire travaille chez Faurecia s’occupe de son fils Martin, mais fait aussi de la course à pied. Il y a 3 jours, Cindy a couru plus de 40 kilomètres, accompagnée de son enfant. Un challenge loin d’être évident lorsqu’il faut pousser un chariot-poussette de 27 kilos.

Son N°1 - Cindy, 33 ans, et Martin, 19 mois, ont relevé ensemble le défi du Marathon de Paris

Courir, c’est une affaire de famille chez Cindy. Elle a suivi, non pas les traces, mais bien les pas de son père Norbert.

Je devais l'accompagner en vélo, quand j'étais petite. On faisait de belles petites promenades, ce qui m'a donné l'envie de courir.

La trentenaire a participé à plusieurs marathons comme ceux de Metz, Amsterdam, Berlin ou encore New York, avant de devenir maman. Le marathon de dimanche était le premier depuis son accouchement. Pour faire cette course à deux, Cindy avait un chariot adapté afin d’emmener Martin. Et elle avait tout pensé si son fils ne voulait pas faire tout le parcours.

Nous avons mis en place sur le parcours, avec mon amie Sandra, toutes les 30 minutes, des points de rendez-vous, au cas où si Martin ne voulait plus continuer la course, car c'était la course à Martin, c'est lui qui décidait.

Mais finalement tout s’est bien passé pendant les 4h50 de course.

Martin a vite été emporté par la foule, les fanfares, et puis, pas mal de marathoniens, les supporters aussi, qui n'arrêtaient pas de nous encourager en criant "Allez maman ! Allez Martin !". Martin s'est mis à applaudir, à dire "bravo", à faire coucou. 

Cindy voulait aussi profiter de ce moment.

Du coup, on s'est arrêté devant tous les monuments. La Tour Eiffel, la Concorde. Et tous les 5 kilomètres, au ravitaillement, on s'arrêtait. Martin mangeait une banane, il buvait avec moi.

Une immense fierté pour cette Sarralbigeoise qui veut faire passer un message.

De foncer, de ne pas hésiter. C'est un beau moment, c'est une belle victoire. On n'est pas que des mamans, on reste des femmes avant tout !


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