Forbach : L'école de la deuxième chance, une aide pour les jeunes en décrochage scolaire
par Sarah Carliez
mardi 12 septembre 2023 à 11:15
Partager :
La rentrée scolaire a eu lieu la semaine dernière pour de nombreux élèves. Mais pour certains jeunes, un peu perdus, l'école de la deuxième chance est là pour les aider à trouver leur voie.
Son N°1 - L'école de la deuxième chance, une aide pour les jeunes en décrochage scolaire
Marline Piovesan, responsable de pôle de l’école de la deuxième chance de Forbach.
Quel est le rôle de l’école de la deuxième chance à Forbach ?
Je suis responsable de l’école de la 2e chance de Forbach et du site de Saint-Avold. Mon rôle est de coordonner les équipes, et de recruter des jeunes, afin de démarrer des rentrées qui ont lieu toute l’année, et pas seulement en septembre.
Comment fonctionne l’ecole de la deuxième chance ?
Nous sommes un organisme de formation qui accompagne les jeunes qui ont entre 16 et 25 ans. Voire 26-30 ans s’ils sont bénéficiaires du RSA, dans leur projet professionnel. Ce sont des jeunes qui ont décroché ou qui veulent simplement se réorienter. On les accueille toute l’année. Donc ce sont des petits groupes d’une dizaine de jeunes, qu’on démarre à peu près tous les mois ou toutes les 6 semaines. Ce ne sont pas des rentrées de septembre à juin comme l’école traditionnelle. On est vraiment un organisme pour les adultes. Soit les jeunes démarrent en connaissant leur projet, soit pas du tout, ils n’ont pas d’idées. Nous, les formateurs, notre rôle sera de faire découvrir le monde de l’emploi, et ensuite de les mettre en stage en entreprise, pour découvrir et éventuellement trouver leur projet pro. Pour y arriver, il y a des périodes où ils vont être en centre, et des périodes ou ils vont être en entreprise. Quand ils sont en centre, on travaille le projet professionnel. On les remet à niveau en français, en mathématiques et en informatique. On a des intervenants extérieurs, qui sont des professionnels du monde de l’emploi, qui vont intervenir également au cas par cas. On individualise au maximum.
Il y a également un vrai travail aussi pédagogique, sur la confiance en soi, est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?
On a des intervenants extérieurs, qui sont des professionnels du monde de l’emploi, qui vont intervenir au cas par cas. Donc, c’est toujours selon les problématiques des jeunes, qui sont individuelles. On a effectivement des activités de confiance en soi, on a du sport, du théâtre, on peut faire intervenir des gens en art-thérapie, en langue aussi, en allemand et en anglais. Mais toujours de manière individualisée.
Combien de personnes accompagnez-vous chaque année, chaque mois ?
Sur l’année 2023, on va avoir 90 jeunes, qu’on démarre toutes les 6 semaines sur des petits groupes. Les groupes peuvent-être constitués de 12 personnes maximum. On démarre avec un jeune puis on le complète. Donc on peut vraiment intégrer le dossier toute l’année.
Vous les suivez combien de temps ? Combien de temps est nécessaire pour les emmener vers le chemin de l’emploi ?
Le parcours peut durer 7 mois. Je dis « peut durer », car on est sur des entrées et des sorties permanentes. Donc, quand le jeune a trouvé un projet professionnel, il sort. Donc, la moyenne, c’est 4-5 mois, mais ça peut-être plus ou moins. C’est totalement, encore une fois, au cas par cas.
Après vous les suivez ? Vous avez un regard sur ce qu’ils font par la suite ?
On a un suivi qu’on appelle « post-parcours ». Durant un an, on les suit. Ça peut-être ceux qui reviennent vers nous, pour un CV, pour un conseil, pour préparer un entretien. Ou alors nous, quand on va avoir des offres d’emplois, on va être au courant de formations qui s’ouvrent, etc. On va rappeler les jeunes qu’on connaît, pour les leur proposer, pendant un an. Et puis même au-delà, ça arrive aussi.
Vous le disiez, on peut intégrer l’école tout au long de l’année, comment ça se passe si on veut intégrer cette école ?
On a des informations collectives de recrutement, tous les mercredis matin à 9h30, sur le site de Forbach (1 rue Jacques Callot). Mais, au-delà de ça, si la personne n’est pas disponible à ce moment-là, elle peut nous contacter, et je les vois en entretiens individuels, sans soucis. Pour les jeunes qui sont du côté de Saint-Avold, là, il faut téléphoner, pareil au cas par cas, on avisera.
Partager cet article :
C’est Noël tout le week-end au jardin franco-allemand