Caritas Alsace recherche des bénévoles pour aider les familles de détenus
Caritas Alsace, le réseau de secours catholique, vient en aide aux personnes démunies, aux personnes isolées mais aussi aux détenus et à leurs familles. Les bénévoles interviennent à la maison d’arrêt de Strasbourg, au centre pénitentiaire de Lutterbach ou encore au centre de détention d’Oermingen.
En quelques mots, pouvez-vous nous résumer vos missions ?
On intervient sur tous les lieux de détention d’Alsace, que ce soit pour les personnes détenues, pour des personnes qui sont en plus grande précarité, donc là on intervient plus sur du soutien matériel, du vêtement, du café. On est aussi là pour aider à la rédaction de courrier à la maison d’arrêt de Strasbourg et on intervient aussi auprès des familles dans les différents lieux d’accueil et on a un lieu de soutiens à la parentalité qui s’appelle la mezzanine qui est une structure petite enfance, on a aussi une maison d’accueil qui est une structure de placement, des personnes en ménagement de peine, c’est entre la liberté et la détention.
Sur votre site, vous dîtes « la première condition d’une réinsertion réussie est le maintien du lien familial », comment faites-vous pour garder ça ?
On tente de le faire en apportant une vraie écoute un vrai soutien aux familles parce que venir au parloir de manière régulière, pendant des mois, voire pendant 2 ans ce n’est pas aussi simple. Cela demande beaucoup d’énergie alors il y a un gros travail d’écoute de ces familles qui parfois se disent qu’ils ont en marre, les familles sont un vrai levier à la réinsertion.
Vous recherchez des bénévoles pour le centre de détention d’Oermingen, pouvez-vous nous en dire plus sur les profils recherchés et les missions ?
Garantir une écoute auprès des familles qui viennent en visite, accueillir simplement avec un café. Il n’y a pas de profil type, mais des valeurs communes : ne pas juger. Parce que ces personnes ont un fort sentiment de honte et de repli donc c’est plutôt une qualité « d’aller vers » et de vouloir vraiment faire la fraternité avec des personnes qui ont un peu plus de recul.
Si on veut vous rejoindre comment ça se passe ?
Il faut nous contacter, le projet va prendre vie à partir d’avril, on est en train de consolider. Les parloirs ont lieu les week-ends donc ce sont des samedis, dimanches et jours fériés, donc c’est un peu plus complexe de trouver des personnes, n’hésitez pas à nous contacter.