Trois bassins pour déchlorer naturellement les eaux de la piscine de Forbach

Vendredi 16 mai, les élus ont inauguré l’installation de ces bassins écologiques qui ont pour vocation de déchlorer les eaux quotidiennes de la piscine olympique, Jean-Eric Bousch de Forbach.
Son N°1 - Trois bassins pour déchlorer naturellement les eaux de la piscine de Forbach
Ces bassins traitent 15m cube d’eau chaque jour afin de les déchlorer naturellement, notamment par principe d’évaporation, et à travers d’autres étapes expliquées par Vincent Greiner le responsable de l’assainissement à la communauté d’agglomération de Forbach.
La première partie dans le bassin aura une vocation purement de déchloration, la deuxième étape est un traitement complémentaire de phytoépuration, donc, on a des plantes aquatiques qui vont assurer un traitement de l’azote et du phosphore qui sont issus de la sécrétion des nageurs comme de la sueur ou des cosmétiques par exemple.




Le dernier bassin est réservoir et servira à la réutilisation, selon le directeur de la piscine Laurent Slavik.
Cette eau peut être réutilisée pour des opérations de lavage de voirie, ou éventuellement d’autres opérations, potentiellement dans le futur, avec les pompiers qui pourront venir capter cette eau.
Un réel changement environnemental pour Xavier Morvan le directeur général de l’agence de l’eau Rhin-Meuse.
Avant ce dispositif, toute l’eau quotidienne qui était renouvelée, allait directement dans les eaux usées et allait saturer, à la fois en chlore et en volume, la station d’épuration. Ici, on a un dispositif de traitement qui permet un recyclage d’à peu près 7 000 m cube d’eau par an.





Une technique efficace, prouvée, en plus, par l’installation de plusieurs poissons.
En entrée de dispositif, on a 3 à 4 mg/L de chlore total, et en sortie de dispositif, on se retrouve à des valeurs oscillantes entre 0.01 et 0.03 mg/L de chlore, ce qui fait un taux d’abattement de l’ordre de 99%.
L’installation des 300 m³ de bassin a représenté un investissement d’environ 200 000€, financé à 80% par l’agence de l’eau.