Jean-Claude Flausse, thanatopracteur, « chaque être humain a le droit de partir dignement »


par Camille Bazin
vendredi 1 novembre 2019 à 05:00

Jean-Claude Flausse, thanatopracteur, « chaque être humain a le droit de partir dignement »
Photo : Camille Bazin

Aujourd’hui c’est la Toussaint, en ce jour férié vous êtes nombreux à vous rendre dans les cimetières pour vous recueillir.

La mort, c’est un domaine que Jean-Claude Flausse de Saint-Jean Rohrbach connaît bien puisqu’il est thanatopracteur, mais qu’est-ce que c’est exactement ?

Son N°1 - Jean-Claude Flausse, thanatopracteur, « chaque être humain a le droit de partir dignement »

Le thanatopracteur va alors remplacer le sang par un produit appelé le formol qui va permettre la conservation du corps.

En pratiquant ces soins, la mission de Jean-Claude Flausse est de rendre à la famille un corps présentable.

Son N°2 - Jean-Claude Flausse, thanatopracteur, « chaque être humain a le droit de partir dignement »

« On devient thanatopracteur par amour de la vie »

À 69 ans, Jean-Claude Flausse n’a pas toujours fait ce métier. Il a travaillé de nombreuses années à l’usine chimique Total sur la plateforme de Carling. Après être partie en pré-retraite il a décidé de continuer à travailler. La médecine l’ayant toujours intéressé il a décidé de se tourner vers la thanatopraxie.

Son N°3 - Jean-Claude Flausse, thanatopracteur, « chaque être humain a le droit de partir dignement »

Jean-Claude Flausse se trouve parfois confronté à des situations difficiles comme quand il doit intervenir après un accident ou sur un enfant ou une femme enceinte. Dans ces cas-là il faut rester professionnel.

Son N°4 - Jean-Claude Flausse, thanatopracteur, « chaque être humain a le droit de partir dignement »

« Il faut que la famille retrouve une personne endormie et apaisée »

Bien plus que s’occuper du défunt, le thanatopracteur a un vrai rôle a joué auprès de la famille.

Son N°5 - Jean-Claude Flausse, thanatopracteur, « chaque être humain a le droit de partir dignement »

En Moselle, et en particulier près de la frontière, la majorité des familles ne font pas appel à un thanatopracteur. La raison ? La culture germanique qui reste ancrée selon laquelle « le corps retourne à la terre comme il est arrivé ». Cependant depuis dix ans Jean-Claude Flausse voit tout de même une augmentation de son activité. À bientôt 70 ans, cet infatigable amoureux de son métier ne compte pas prendre sa retraite tout de suite.


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