Épisode du lundi 7 juillet 2025 à 05:00
Originaire du sud de la France, Franck Brimat est un auteur, compositeur, interprète à la voix chaude et éraillée. Il découvre la musique jeune en apprenant la guitare pour accompagner son père et il va nous raconter un peu son histoire. Salut Franck.
Salut Quentin.
Alors, tu es autodidacte. Tu as commencé très tôt la guitare. Comment ça s'est passé pour toi ?
Alors, en fait, j'ai commencé en autodidacte parce que j'avais envie de faire de la musique. C'est toujours un truc qui m'a intéressé et ça m'intriguait comme instrument. Donc, j'ai pris YouTube et parce que je n'avais pas les moyens de me payer des cours de guitare. Et puis surtout parce qu'on a quelques charlatans part chez moi, donc il y a vite des des gens qui s'improvisent, professeur de quelque chose, pour un billet. Donc j'ai fait de la guitare en autodidacte et ça s'est super bien passé pour le coup. Je me suis beaucoup amusé. Après, j'ai voulu poser ma voix parce que ça m'intéressait de voir si j'arrivais à chanter ou pas. C'était catastrophique. Mais j'ai continué parce que ça me plaisait quand même. Et plus on m'a dit que c'était nul, plus j'ai continué.
Si on pouvait citer quelques artistes qui t'ont inspiré quand tu étais un peu plus jeune quand tu as commencé ?
Les artistes, ceux que moi qui m'inspiraient le plus, c'était vraiment Francis Cabrel, Balavoine et Jean-Jacques Goldman, parce que déjà, la richesse des textes aussi, surtout parce que les univers sont très marqués, qu'il y a une certaine question d'engagement sur des sujets, je trouve qu'ils sont importants à traiter. Et parce que je suis un féru de la chanson française, de la variété française, donc je m'y retrouvais complètement.
Est-ce que les influences de ces grands artistes façonnent ta manière d'écrire, peut-être ta manière de jouer, de raconter des choses, des histoires à travers tes chansons aujourd'hui aujourd'hui ?
Je pense que ces personnes-là sont des influences, comme tu disais, mais si je devais plutôt me rapprocher d'un ou deux artistes pour expliquer un peu mon univers, je dirais plutôt qu'il y a ce côté très frais, généreux et simple, un peu la Christophe Maé, avec ce plaisir à raconter les gens, un peu à la sauce Brassens, mais avec quand même une méthode un peu plus contemporaine.
Tu as participé à l'édition 2025 de The Voice. Tu étais dans l'équipe de Patricia Kaas, Patricia Kaas qui vient de chez nous. Une très belle reprise, belle interprétation des yeux de ma mère, Les yeux de ma mère, le titre d'Arno. Une authenticité rare et une voix qui marque les esprits. C'est comme ça qu'on t'a connu. Après ton passage, justement, à The Voice, qu'est-ce que tu retiens de cette expérience sur ce parcours, justement, dans l'émission ?
Rien n'est jamais fini. Moi, je retiens que rien n'est jamais fini parce que mon arrivée jusqu'au plateau a été, on va dire, rocambolesque entre les différentes étapes, etc, qui sont ultra bienveillantes à chaque fois. Donc, un gros remerciement aux équipes. Il y a eu un moment où je devais pas venir à l'émission, puis après, on m'a rappelé vraiment en dernière minute, à tel point que même sur les trombinoscopes, il y avait pas ma photo, donc il a fallu qu'on me dessine. C'est pour te dire que tout est possible jusqu'à la fin. Ça a été un gros step pour moi, ce passage-là. Je suis très heureux de voir que ça a touché les coachs, et notamment Patricia Kaas, avec qui je suis parti pour la suite de l'aventure qui aurait duré encore un tour et ensuite, ça se sera arrêté. Mais C'était une expérience formidable et très marquante pour moi, autant personnellement qu'artistiquement. Je suis pas prêt de l'oublier.
Tu dévoiles aujourd'hui ton titre Je peux pas te dire, ton tout premier single que tu produis seul. Déjà, bravo pour ça. C'est une chanson solaire et sincère qui parle d'amitié, d'amour et des émotions qu'on a parfois du mal à exprimer, porté par une mélodie lumineuse, des influences assez solaires, assez multiples. Ce titre arrive comme une évidence pour la bande-son de l'été. Tu parles avec beaucoup de justesse des relations humaines. Qu'est-ce qui t'a inspiré ce premier single ?
La chose qui m'a inspiré ce premier single, c'est le fait d'avoir revu une pote à moi avec qui j'ai bossé à l'époque au McDo. Ça remonte il y a presque 10 ans. On s'est revu pour boire un coup parce qu'on était super potes. Et autour du verre, on parle et puis elle me dit: J'ai rencontré quelqu'un depuis deux mois. Je dis: Putain, mais c'est super. Elle me dit: Ouais, mais... je veux pas lui dire que je l'aime. Et je lui dis: Pourquoi ? Elle me dit: Parce qu'il me chambre avec ça et je ne sais pas si ça va lui plaire ou pas. Ou s'il va se barrer, s'il m'aime aussi, je n'en sais rien. Je lui dis: Écoute, en vrai, ça peut être marrant de faire un sujet de chanson. Du coup, j'avais écrit un premier refrain pour m'amuser rapidement et je lui avais envoyé. Et au final, je lui dis: Tu lui feras écouter ça et tu me liras. Et au final, ils sont toujours ensemble, amoureux et ça a marché. Je dis: Tu sais quoi ? Si ça peut fonctionner comme ça, pourquoi pas en faire une chanson. Du coup, j'en ai fait une chanson.
C'est quoi les projets pour la suite ? Est-ce qu'il y a un EP, un album en préparation ?
Ouais, au niveau des projets pour la suite, déjà, on va essayer de porter au plus haut ce titre-là, en espérant qu'il reste dans toutes les têtes, mais pour une raison positive. Après, Il va y avoir d'autres titres qui vont arriver. Je pense, d'ici à la fin de l'année, il y aura au moins deux autres singles qui vont sortir encore. Et potentiellement début janvier, février, à peu près, je vais dire, un premier EP avec cinq ou six titres, on va voir. Un petit peu, mais j'attends de faire des singles d'abord étape par étape, parce que j'ai pas envie de sortir plein de titres d'un coup, sans que les gens connaissent un peu l'univers petit à petit. Step by step, on avance, mais j'ai la chance d'avoir un super entourage avec moi, donc c'est cool.
En tout cas, avec cette première sortie, tu traces un chemin sincère et prometteur dans le paysage de la chanson française. Je te souhaite plein de bonnes choses.
Merci beaucoup, Quentin. En tout cas, merci à toutes les équipes de Radio Mélodie aussi de me permettre de pouvoir présenter mon art et mon univers au travers de votre radio. Ça me fait extrêmement plaisir. C'est un réel honneur puisqu'on s'est connus il y a deux ans, je crois, maintenant et toujours en contact. On est toujours dans de bons termes et dès qu'on peut s'entraider, on s'entraide. Donc, merci à vous.