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Épisode du mercredi 9 octobre 2019 à 07:17
Il y a un an les travailleurs frontaliers manifestaient à Sarreguemines.
De nombreuses revendications étaient au programme de ce rassemblement. Retraite, chômage, reconnaissance des taux d’invalidité, intérim, etc... Un an après la situation s’est-elle améliorée ? On fait le point avec Arsène Schmitt, président du comité de défense des travailleurs frontaliers de la Moselle, notamment sur les allocations chômages.
Nous demandons toujours que le centre d'intérêts des travailleurs frontaliers c’est toujours le pays de la résidence en cas de chômage. Pour le moment tout est bloqué. Nous pensons que la France, qui est l’instigatrice de ce changement, va revenir à la charge, mais nous sommes prêts à riposter.
Concernant les autres points, pas de changement un an après. En revanche dernièrement le comité de défense des travailleurs frontaliers a fêté une victoire : les frontaliers sont exonérés de la CSG/CRDS sur leurs revenus du patrimoine.
Pour les travailleurs frontaliers qui ont une activité en Allemagne ou des retraités qui n'ont jamais travaillé en France, sont exonérés de la CSG sur les revenus fonciers et le patrimoine.
Ça concernerait 4000 personnes, françaises et allemandes, ayant des biens immobiliers en France.
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