Moselle-Est : ils veulent développer les jardins partagés


par Cédric Kempf
mercredi 9 septembre 2020 à 15:19

Moselle-Est : ils veulent développer les jardins partagés
photo : Cédric KEMPF

Développer les jardins partagés, c’est l’idée d’un collectif dans le bassin houiller.

L’idée est venue en autres de Nadine Forte de Théding et Renaud Coquet de Hombourg-Haut.

L’assesseur et le président du jardin partagé de Stiring-Wendel ont décidé de lancer un collectif qui s’appelle « Les jardins du lien et du bien ».

Son N°1 - Moselle-Est : ils veulent développer les jardins partagés

L'objectif déjà c'est de valoriser le jardinage parce que le jardinage est un moyen pour les gens d'acquérir une certaine autonomie alimentaire et par là même de gagner en pouvoir d'achat. Pour les familles qui ont un budget un peu réduit, ça peut être intéressant.

Renaud Coquet a 35 ans, et comme lui, de nombreux trentenaires se lancent dans cette activité écologique. Aujourd’hui, l’individu n’a pas beaucoup de temps, mais le principe de « jardin partagé » permet d’allier consommation propre et contrainte horaire.

Son N°2 - Moselle-Est : ils veulent développer les jardins partagés

On le fait avec des méthodes naturelles. Par exemple la permaculture, en tout cas sans pesticide. On le fait collectivement, c'est la différence avec les jardins ouvriers. Ca permet aux personnes qui sont intimidées par le jardinage, parce qu'elles pensent que c'est compliqué ou que ça prend du temps, on apprend tous ensemble, c'est simple, et ça prend peu de temps.

Le concept est en place donc à Stiring-Wendel mais aussi à Bousbach. L’objectif étant maintenant de créer un réseau sur toute la Moselle-Est pour échanger.

Son N°3 - Moselle-Est : ils veulent développer les jardins partagés

Alors on a pris contact avec les maires de la communauté d'agglomération de Forbach et de Freyming-Merlebach, on les a rencontrés, on leur a demandé s'ils avaient des terres communales à mettre à notre disposition, et s'ils n'en avaient pas, on leur a demandé l'autorisation de faire une réunion publique.

La première réunion se tiendra à Rosbruck le 22 septembre. Si des habitants sont prêts à se lancer, l’objectif est de préparer le terrain d’ici février afin d’être opérationnel en février.


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