Albestroff : fromages et charcuteries en vente direct font la réussite de la ferme de la Rose


par Margot Benabbas
mercredi 19 janvier 2022 à 06:55

Albestroff : fromages et charcuteries en vente direct font la réussite de la ferme de la Rose

Direction Albestroff où on vous emmène au cœur de la ferme de la rose. Cette exploitation agricole familiale se divise en deux parties : l’élevage de porcs et la fromagerie.

Son N°1 - Albestroff : fromages et charcuteries en vente direct font la réussite de la ferme de la Rose

On commence par la porcherie, avec le « chef des cochons », André.

Ici on est dans la porcherie, là vous voyez un lot de porcelets qui a 3 mois. Nous on les rentre ils ont 25kg à peu près et on les enlève jusqu'à 100kg environ. Ils sont ici à peu près 4 mois. Ils sont sur de la paille intégrale chez nous il n'y a pas de caillebotis, pas de lisier, rien.    

 

Ça fait environ 8 ans que la famille Lukatschewitsch élève des cochons. Un animal simple et sympathique, même si André évite de trop s’y attacher.

Ça bouge, ça gambade, c'est pas sauvage, ça vient vers nous. Moi j'aime bien les bêtes donc j'évite de trop m'y attacher, je vais pas les caresser. Quand je les emmène à l'abattoir c'est jamais avec plaisir.

800 cochons par an sont tués à Sarrebourg, transformés à Sarrebourg puis revendus en direct avec un autre produit : le fromage.

10 tonnes de fromages par an

Cette fois, la cheffe c’est sa femme Frédérique. Dans la fromagerie, 2 salariés transforment le lait de la ferme d’à côté.

En ce moment il y a à peu près 400 litres qui sont transformés tous les jours dans la cuve-là. 

Frédérique est très fière de pouvoir présenter une grande variété de fromages fabriqués ici quotidiennement. 

Et puis voilà les employés qui sont en train de mouler ! Là ils font du P'tit Fred aujourd'hui. 

Le P'tit Fred mais pas seulement puisqu’à côté les caves sont pleines de fromages. 

Là on a les tomes natures, les tomes ail des ours, ça c'est le Lorbier. Là vous voyez les phases très jeunes et puis les phases affinées. Après tout ce qui est là, c'est la raclette.  

10 tonnes de fromages y sont fabriquées chaque année et sont bien souvent victimes de leur succès. Ils sont vendus à la ferme le samedi matin mais aussi dans plusieurs magasins fermiers.

Une reconversion largement réussie 

Si ça marche très fort, les débuts ont été plus compliqués pour les exploitants qui n’étaient pas vraiment destinés à finir à la ferme.

Moi je suis une ancienne coiffeuse ! Pendant presque 20 ans mais j'avais commencé très jeune vers 14 ans et j'ai fait de l'allergie donc j'ai dû arrêter. J'ai été à l'école de nouveau, au lycée agricole et puis on a vendu la maison, on est venu ici en location, puis on a construit et voilà !   

Frédérique et André travaillent aujourd’hui avec leur fils Jean. Ce dernier a fait un master en marketing/commerce avant de rejoindre ses parents.

J'aimais les animaux, j'aimais les cochons. Et puis je me suis dit qu'on pouvait allier les deux. Dans notre activité où on fait 100% de vente directe, on est agriculteur mais vraiment dans une petite niche et on est aussi commerçant à plein temps. 

Ensemble, ils ont participé à la création du magasin de producteurs « De mes terres » à Sarrebourg. La famille est très fière d’avoir pu y créer 7 emplois à temps plein.


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